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Full text of "La survivance (1935-04-24)"

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La piété de l'enfance ne peut 
durer si l'homme ne la nourrit 
de science et de prière. 


Jacques Maritain. 


VOL. VII 


Le jubilé 


Le Jubilé est une institution 
liturgique très ancienne. 
s’est célébré parfois tous les 
cinquante ans, parfois à tous 
les siècies seulement, mais de- 
‘ puis plusieurs siècles il se célè- 
bre régulièrement tous les vingt 
cing ans et le Pape en nrocla- 
me aussi pour célébrer des évé- 
nements mémorables. Au cours, 
de l'Année Sainte, les pèlerins 
qui vont à Rome recoivent des 
indulgences précieuses en visi- 
tant sept des plus célèbres basi- 
liques: entre autres, les ba- 
siliques majeures, St-J.-de-La- 
tran, Ste-Marie-Majeure, St- 


H 


Pierre-de-Reme et Saint-Paul- l'enthousiasme sonore des politiciens d’alors était en train d'endormir pour 


Hors-les-murs et des ba- 
siliques moins célèbres 
comme Sainte-Croix-de-Jéru- 


salem. L'année Sainte est ou- 
verte par de grandes solenni- 
tés liturgiques et close avec la 
même pompe; ordinairement 
l'année suivante, le Jubilé est 
prolongé et étendu à toute la 


ceux qui n’ont pu faire le pèle- 
rinage à Rome. Et dans chaque 


A OTTAWA 


REVISION DE LA 


| On en parle à vrai dire depuis toujours, et dès le début du régime con- 
| fédératif, il apparut à ses auteurs eux-mêmes, et même aux deux parrains, ! 
Sir John MacDonald et Sir Georges-Etienne Cartier, que Ia constitution : 


| 
| 
CONFEDERATION 


qu'ils avaient dennée à la Confédération laissait trop d'imprévus et faisait : 


trop confiance à Ia bonne volonté des deux contractanis, pour éviter. tous 


les conflits dans l'avenir. 


ceptà 


Du côté des canadiens-français, ce fut un acte de bonne foi. Nous ac- 
mes avec ses avantages et ses responsabilités une alliance dans laquelle : 


malgré notre nombre inférieur, il était prévu que nos droits nationaux se- | 
raicnt respectés. De fait lActe de l'Amérique Britannique fut un progrès ! 


sür Îe régime de l’Union. Mais l'enthousiasme du début était trop sonorc : 
| pour demeurer longtemps sérieux. Les premiers à comprendre que la Con- 
fédération groupait des peuples et des contrées trop variés les uns et les: 
autres pour avoir des intérêts communs, furent les nationalistes qui en-! 
treprirent il y a vingt-cinq ans de réveiller le patriotisme somnolent que 


{cufcurs. Le nationalisme éfait déjà 


fédération. Le guerre est venue ensuite et une plus grande liberté pour le 


F 
i 
[l 


! 


| 


un désaveu des principes de la Con- 


Canada dans l’Empire et dans le Monde. Cette liberté qui désunie tant 
de grandes races fortement unies par un long passé devait être fatale à 
l'union factice des deux races canadiennes. Elle le fut. Et comme nous avions 
toujours été de par notre moindre nombre, les plus mal servis dans le mar- 


ché, les premières paroles de revision 


sont venues de nous. Cela ne signifie 


pas que nous voulons répudier un contrat que l'autre partie n'a pas tenu 
aussi strictement que les canadiens-français. Cela veut dire que comme nos 
chrétienté, pour le bénéfice de | aînés nous nous sentons lésés, mais que différent d'eux sur ce trait, nous 


ne voulons plus nous laisser faire. 


(Suite à la page 8) 


diocèse des églises sont _indi- EEE 


ae où faire les visites de rè- 
gle. 

I y eut un jubilé en 1925, se- 
lon Ia coutume qui les espace 
à tous les 25 ans. Et l’extension 
le prolongea durant toute l’an- 


DIMANCHE SOIR 


ILES ANCIENS DE 
ST-BONIFACE 


| ST-BONIFACE—Les anciens 


EDMONTON, ALBERTA. LE 24 À 


“DIEU ET PATRIE ” 


La guerre à Dieu ruine fata- 
lement les sociétés qui commet- 


VRIL, 1935 


tent le crime de s’y livrer. 


Mgr Curien. 


No 25 


SON EXC. 


on attend le retour de voyage 
dans la semaine prochaïne. 


Nos Artistes à Ottawa 


OTTAWA. — Nos artistes, M. et 
Mme Alphonse Hervieux. Mme Har- 
ry Tremblay et Mlle Gabrielle Her- 
vieux ont joué hier soir la pièce de 
Mme Emma Morrier “Bon Sang Ne 
|Ment Pas”, au gala National qui se 
poursuit toute cette semaine dans la 
capitale. Entrevue par notre confrère 
Le Droit, Mme Morrier a révélé que 
sa pièce lui fut inspirée par la crise 
de la jeunesse canadienne-française 
qui lutte contre l'anglicisation dans 


| 
| Clôture de 
Ï 


| 


LA SESSION PROVINCIALE 


la Session. 


-La Session provinciale, cinquième et dernière de la septième 
législature d’Alberta qui fut ouverte par l’Hon. Lt-Gouverneur 
Walsh, jeudi le 7 février dernier, s'est terminée hier soir, les: 


| derniers bilis ayant été sanctionnés et les dernières résolutions 


| passées. 
Au cours de ces débats qui 
\ vue l'approche des élections pro 


! 
! voirie et pour la fertilisation de 


éducationnelles ont été adoptées 


furent particulièrement animés 


vinciales et la difficulté des fi- 


nances publiques, de nombreuses mesures sociales, fiscales et 


. Il a été aussi question à diffé- 


rentes reprises d'entreprendre de vastes travaux publics pour la 


s régions sèches. 


Les écoles Soviétiques 


| Un journaliste soviétique qui à fait 
jrécemment enquête sur les’ écoles s0- 
| viétiques vient dè publier son rapport. 
; Divisant l'enscignement en deux bran- 
Îches, les cours techniques et les cours 
de doctrine communiste, il constate 
.que les premiers sont suivis avec in- 
.térêt dans quelques écoles mais que 
es autres ont seuls la faveur offi- 
‘riellc: cependant l'enseignement doc- 
trinal du communisme n'est pas un 
succès parce que les professeurs et les 
élèves. tous ouvriers sans culture gé- 
nérale. se bornent à apprendre les 
‘manuels sans lire les auteurs du par- 
iti, Lénine et les autres docteurs du 


Le ministère a donné une grande attention, qui n'a cepen- icommunisme. Aucun de ces auteurs 
: dant pas beaucoup paru au cours des débats, à l'amélioration de | que tout le pays est supposé connai- 
archevêque d'Edmonton, dont | ja voirie provinciale. Le trésor malheureusement fort éprouvé ne |tre et honorer n'est lu dans ces écoles 
fournit que des moyens restreints pour ce service public. 
Quant à la régénération des régions sèches, on se borne sur- usines. Il a d'abord fallu apprendre 


‘qui réunissent surtout les ouvriers des 


tout, toute autre entreprise d'irrigation était irréalisable pour jà lire à ces pauvres gens à qui on 
le moment, à préciser la législation qui prévoit certains modes |tente vainement d'expliquer un sys- 
de culture particuliers pour prévenir le balayage du terrain par |tème d'autant plus mauvais qu’il dé- 
le vent. passe leurs besoins et leurs moyens. 

La semaine dernière fut particulièrement agitée d’abord par | 
le vote des lois restrictives sur la publication des compte-rendus 
judiciaires, et c’est à ce propos que se sont produits deux inci- 
dents assez vifs, l’un entre M. McPherson et M. Campbell, et l’au- 
tre entre le même et le maire Clarke. 

Hi fut toujours question au cours de la session des plans de 
Social Crédit et du Major Douglas qui avait été invité l’an 
dernier à témoigner devant la Chambre à ce sujet. Avec l’initia- 
tive de M. Aberhart, le Social Crédit s’est constitué un parti qui 
tentera la chance aux prochaines élections. 


INCENDIE À OTTAWA 

OTTAWA. — Un incendie assex 6é- 
rieux qui a causé des blessures graves 
à quatre personnes a éclaté jeudi 
dernier à l'hôtel Savoy et a causé 
aussi des dommages importants à 
deux magasins et à une maison de 
rapport du voisinage. On ignore la 
cause de l'incendie qui ne fut d’ail- 
leurs pas long à maitriser. 


EE ur mmmmsmntommamemmene errant 


les villes de l'Ouest. Elle fut écrite | LE JUBILE A | CONVENTION D'’INSTITUTRICES 


du Collège annoncent leur as- 


née 1926. Celui qui se termine 
cette semaine est l'extension du 
Jubilé de la Rédemption quil 
fut proclamé en avril 1933 et! 
prolongé en avril dernier. | 
Ce jubilé sera clôt par des cé- | 
rémonies particulièrement é-| 
clatantes. C’est à Lourdes, le 
célèbre pèlerinage à la Ste- 
Vierge, que seront célébrées 
jeudi, vendredi et samedi, les 
trois journées des messes se 
succèdant sans interruption, 
jour et nuit. 11 n’y a pas de sou- 
venir d’une pareille cérémonie 
dans l’histoire liturgique de 
l'Eglise. Le St Père, en nou 
tuant cette célébration pour la 
clôture du Jubilé à indiqué de, 
nombreuses intentions pour 
lesquelles il recommande aux 
fidèles de joindre leurs prières 
à celles de toute l'Eglise. La 
princinale est sans doute le! 
maintien de la paix parmi les 
nations européennes. Les évé-| 
nements si graves du dernier! 
mois, événements qui ne se sont! 
pas encore beaucoup éclaircis, 
donnent une portée plus gran- 
de encore s’il est possible à ce 
voeu du Souverain Pontife. 


L 


F 


M. Giroux et le 
Western Catholic 


Un incident s’est produit à 
la Chambre la semaine derniè- 
re, lors de la discussion du bill 
de libelle. M. Giroux (Grouard) 
fut interpellé par l’Hon. procu- 
reur-général, sur l’avis du Wes- 
tern Catholic, relativement à 
cette loi. On saït que notre con- 
frère s'est prononcé en faveur 
du principe de la restriction de 
la publicité aux scandales. Le 
député de Grouard, parlant sur 
le bill même s’y est opposé d’ac- 
cord en cela avec les plus au- 
torisés représentants de la pres- 
se, parce que les actes de diffa- 
mation et les écrits libelleux ne 
sont pas du ressort provincial 
et sont entièrement prévus par 
une loi fédérale. C’est à ce pro- 
pos que M. Giroux a paru con- 
damner l'attitude du “Western 
Catholic” en déclarant que son 
attitude n'était pas approuva- 
ble. ‘ 

Au cours d’une entrevue, M. 
Giroux nous déclarait que la 
restriction de la publicité aux 
scandales, telle que réclamée 
par notre confrère anglais est 
tout-à-fait souhaitable, mais 
que ce contrôle est déjà prévu 
par une loi fédérale et que le 
provincial en intervenant sur 
cette matière causerait un gra- 
ve enbarras aux journaux. En 
effet la plupart des journaux et 
surtout les journaux d'opinions 
catholiques circulent dans plu- 
sieurs provinces, et on voit de 
suite leurs difficultés s’ils de- 
vaient tenir compte de plusieurs 
législations différentes et mê- 
me parfois contradictoires. Il 
vaut mieux à tout point de vue 
laisser cette législation au fé- 
déral. 


PR CEE CRE RE BE EE ES PE 


J. S. 


— 


Liste de Souscrivtions 
pour le voyage du cercle 
St-Joachim à Ottawa 


SUITE 


Les Avant-Gardiste de St- 
Joachim. 
M. l'abbé Ketchen 


PORTE P EN ECECE CE EEE LE CT EEE 


2.00 


conveneusese 


RS EE É  PE  E SERERR 


Mile Charlotte Barry, 
que les auditeurs entendront au 
souper-causerie de PACFA, di- 
manche soir, dans quelques piè- 
ces de son répertoire. 


Troubles communistes en 
Chine. 


LANTCHEOU, Chine. — Le chef- 
lieu de la, province de Kiang-Sou, ici, 
est en grande rumeur depuis une se- 
maine dans la crainte que les trou- 
pes communistes repoussées toujours 
plus au sud-est de la Chine par le 
général Chiang-Kai-Chek ne tentent 
un suprême effort pour se dégager et 
s'ouvrir une voie vers la Sibérie et 
la Russie par le nord. Le Kiang-Sou 
ferait les frais de cette tentative et 
les habitants, aux dernières nouvelles 
qui datent de quelques jours, se te- 
naient prêts à évacuer la ville sitôt 
que les hostilités gagneraient. Les 
missionnaires catholiques qui ont 
toujours le plus à souffrir de ces 
guerres périodiques et pour ainsi dire 
saisonnières dans l'intérieur de la 
Chine, doivent eux-mêmes abandon- 
ner leurs missions et se réfugier loin 
des endroits où l'on craint que les 
troupes ne prennent contact. On sait 
que depuis toujours des bandes de 
soldats vagabonds linfestent l'inté- 
rieur de l'empire chinois. Depuis Ia 
République et surtout depuis le dé- 
but de la propagande soviétique en 
Asie, ces bandits sont devenus de plus 
en plus nombreux et audacieux et ra- 
vagent périodiquement les provinces 
écartées. 


a 
CAUSERIE DE Mme Dr BOULANGER, 


| 


semblée annuelle pour mardi 
soir prochain, le 30 avril, à la 
Salle Académique. Il y aura d'a- | 
bord lecture et adoption des | 
rapports, et l'élection des offi- 
ciers suivra. Les congressistes 
entendront aussi deux intéres- 
santes causeries, l’une de M.! 
l'abbé Deschambeau, chancelier | 
de l’archidiccèse de St-Bonifa-: 
ce, et l’autre de M. H. À. Mc- 
Meil, avocat, de Brandon, Ma- | 
nitoba. l 


| 
| 
! 


Nouvel indice | 
de prospérité, 
MONTREAL. — La coutume de- 


venue loi qui veut que les déména- 
| gements s'effectuent tous ensemble 
au mois de mai cause actuellement 
dans les grands centres résidentiels 
de l'est un regain de prospérité dans 


1 


t 
l 


au mois de juin dernier. 

Comme les différents cercles d'ama- 
teurs passent nombreux devant les 
critiques du gala national, et la pu- 
blication des verdicts n'ayant lieu que 


la dernière pièce, il nous est impos- 


sible d'annoncer le succès de nos ar-| Albert annonce que le jubilé se-| : 
Î ‘äes C. F. du Manitoba, les 24, 


tistes locaux. Mais leur triomphe de 
cet hiver à Calgary permet toutes les 
espérances. 


LE JUBILE A 
ST-JOACHIM 


A la paroisse St-Joachim le 
Jubilé sera clôturé selon les 
prescriptions de l'archevêché 
par un triduurr d'heures Saïin- 
tes qui auron‘s\ieu jeudi, ven- 


|dredi et samedi soir. 


Dimanche le 5 mai, un Te 
Deum d'action de grâces sera 
chanté à Pissue de la grand’- 
messe, pour célébrer le vingt- 


le commerce du mobilier. A l'occa- 
sion du déménagement. les gens en 
profitent pour renouveler une par-! 
tie de leur mobilier et les achats com-! 
mencent avant le mois de mai, Fi 
livraisons suivant dans le mois. II est 
visible aussi que les petites indus: | 
tries connexes au batiment, peinture, 
menuiserie, plomberie et décoration 
intérieure profitent de la saison du: 
grand nettoyage et embauchent un 
nombre appréciable de manoeuvres 
et d'ouvriers. 


{ 


La Conscription des 
femmes en Ethiapie 


| 


ADDIS ABEB4. — Pour répondre 
à la mobilisation des troupes colo- 
niales italiennes en Afrique orien- 
tale, Somalie et Erythrée, l'empereur | 
Sélassié d’Abyssinie vient de procla- 
|mer la conscription obligatoire pour 


les femmes comme pour les hommes| 


dans l'empire. Il est probable que 
les femmes ainsi conscrites seront 
affectées à la fabrication des mu- 
nitions, aux approvisionnements et 
à l'artillerie de l’armée ‘abyssinienne. 
x1 est possible aussi qu'elles entrent 
dans l'aviation. 


nl 
, 


DIMANCHE SOIR. 


POUR LA QUATRIEME FOIS DEPUIS LE DEBUT DE CES 
INTERESSANTS ET AGREABLES SOUPERS-CAUSERIES, LES 


MEMBRES ET AMIS DE L'ACFA SE REUNIRONT DIMANCHE 
SOIR À L'HOTEL CORONA, POUR ENTENDRE Mme Dr BOU- 


LANGER DANS UNE CAUSERIE SUR “L'ENFANT ET LE ROLE] 


DE LA FEMME DAN SON EDUCATION NATIONALE”. LA GRAN - 
DE EXPERIENCE DE Mme BOULANGER EN MATIERE EDUCA- 


| 


TIONELLE ET L'ACTUALITE DE L'EDUCATION NATIONALE 
QUI PREOCCUPE DE PLUS EN PLUS LES AUTORITES CONTRI- 


BUERONT A FAIRE UN AUTRE 


SUCCES DE NOTRE PROCHAIN 


SOUPER. ON SAIT LE SUCCES BRILLANT RAPPORTE PAR LES 
PRECEDENTS, AU COURS DESQUELS LES CONVIVES ONT PU |iipalités de banlieue sises de l'au- 
APPLAUDIR M. LE Dr. BLAIS QUI PARLA “DE L'AVENIR ET|tre côté. Cartierville, Bordeaux et 


DES AMBITIONS QUE DOIVENT ENVISAGER LES NOTRE 
M. LE Dr BEAUCHEMIN, PRESIDENT-GENERAL DE L’'ACFA he 
SUR “NOTRE ASSOCIATION, SON ETAT ET SES BESOINS” 


» ET 


cinquième anniversaire du cou- 
ronnement du Roi Georges V 
et remercier la Providence des 
grâces accordées pendant son 
règne à notre Souverain. 


[La Soc. des Artisans C.F.!|pagnies de chemin de fer un 


MONTREAL. — Une nouvelle pa- 
rue dans le dernier numéro de l’In- 
formation Financière annonce que 
la Société des Artisans C.F. accor- 
dera un dividende au cours du mois 
de mai. Les sociétaires inscrits à la 
classe adulte ou à la classe infan- 
tile au 31 décembre 1934 bénéficie- 
ront de ce dividende qui a été con- 
senti à la dernière réunion des di- 
recteurs, sur le conseil des actuaires 
constatant un état excellent des af- 
faires de la Société. 


Conférence ajournée 


MONTREAL. — La conférence con- 
jointe que les maires et les premiers- 
ministres provinciaux devaient avoir 
lieu la semaine dernière à été remise 
à une date indéterminée par le con- 
vocateur, S. Hon. M. Camillien Hou- 
de. Le premier-ministre de la Colom- 
bie, l'Hon. Pattullo avait décliné l'in- 
vitation et l'Hon. Gardiner de la Sas- 
katchewan n'avait pas donné de 
réponse définitive. Les autres pre- 
miers-ministres ne pensaient pas non 
plus pouvoir se rendre dans la Mé- 
tropole à cette date. Il semble que 
l'opportunité de cette conférence ne 
soit pas admise par tout le monde, 
et qu'on cherche des raisons courtoi- 
ses de l'éviter. 


Inondation à Montréal 


MONTREAL. — Une crue subite de 
la Rivière-des-Prairies qui contour- 
ne au nord l'Ile de Montréal, a causé 
la semaine dernière une sérieuse in- 
ondation dans les quartiers riverains 
du nord de la ville et dans les mu- 


S’”, | Ahuntsic ont été partiellement cou-! 


ts par l'onde et la crue s'est ag- 
gravée en amont des ponts ‘Lacha- 
pelle et Viau. Les municipalités de 


LA DERNIERE FOIS, LE R. P. FORCADE QUI PARLA DE “LA |raval-des-Rapides et de Pont-Viau 


SURVIVANCE, CE QU'ELLE EST ET CE QU’ 


ETRE”. 


NOUS AURONS LE PLAISIR D'ENTENDRE AU PROGRAM- 
ME ARTISTIQUE, Mile CHARLOTTE BARRY, ACCOMPAGNEE 


ELLE POURRAIT , 


ont subi elles aussi des dommages, 
mais la désorganisation des communi- 
cations est encore ce qui ait été rap- 
porté de plus grave. Quoique la ri- 
vière monte ainsi à tous les prin- 


AU PIANO PAR MLLE MARIE-ALICE PEPIN, QUI CHANTERA | temps, la gravité de la crue de cette 


“CE QUE C'EST QU’UN DRAPEAU”, 


DE LA MAREILLE, ET LE 


“MADRIGAL”, DE CHAMINADE. UNE PETITE REUNION IN-! 


62.10! TIME TERMINERA LA SOIREE. 


J S. 


année est attribuée aux glaces du 


| 


samedi soir, après la présentation de | 


PRINCE-ALBERT 


i 
ñ 
ï 
i 


Communiqué de Son Exc. Mgr: 


| Prud’hommè, évêque de Prince-! 


ra clôturé de façon solennelle, 
dans le diocèse. Une heure d’a- | 


A ST-BO 
St-Boniface. — La Conven- 
de langue française se tient à 


St-Boniface sous les auspices 
de l'Association d’Education 


NIFACE. 


Porte sur plusieurs questions 


Prince-Albert, Sask. — Un {ion annuelle des institutrices pédagogiques très intéressan- 


‘tes: Mile Madeleine Painchaud 
‘traite ce soir de “La Rédaction 
‘au Cours Moyen”; M. l’abbé Sa- 
| bourin traitera demain soir à la 


25 et 26 avril, c’est-à-dire au- séance publique présidée par S. 


jourd’hui, demain et après-de- 


Exec. Mgr Yelle, de “l'Education 


doration aura lieu dans toutes main. Les séances se tiennent Nationale” et une leçon prati- 


les églises, dimanche après-mi- 
di, et la Bénédiction du Très 
Saint Sacrement se terminera. 
par le chant du Te Deum. Son: 
Excellence recommande aussi! 
à ses diocésains d’invoquer N.- 
Dame-de-Lourdes à toutes les 
cérémonies &e la clôture du ju-. 
bilé. . Lo 


AMELIORATION 
PREVUE POUR LES 
CHEMINS DE FER 


è 


| OTTAWA.—La récente décla- 
liation du gouvernement fédé- | 
iral qu’il garantirait aux so 
[montant de 5S$15,000,000. pour: 
faire construire des wagons, a 
lapporté un peu d’optimisme | 
dans la situation si embrouillée, 
[des chemins de fer nationaux. 
Il est prévu que ces comman-; 
des permettront de donner de! 
l'emploi à des milliers d’ouvri- 
ers; elles seront probablement 
remplies par la Canada Car de 
| 

secrétaire de son Exec. Mgr Guy, 
{ craignait et M. 
de sa blessure. On sai 


| 


Montréal et la National Steel 
d’Hamilton. Mais cela n'aura 
aucune action directe sur la si- 
tuation des chemins de fer, à 
part de leur permettre de rem-| 
placer à peu de frais une partie] 
de leur matériel. 


il a consenti à subir une intervention 


dans la salle académique de 


l’Institut collégial St-Joseph. 


que de diction sera donnée ven- 
dredi matin par les élèves du 


Le programme des délibérations | Couvent de Lorette. 


Pour l'éducation nationale 


Mme Dr BOULANGER, 


qui donnera la causerie, diman- 
che soir prochain, au quatriè- 
me souper-causerie de l’'ACFA. 


IMme Boulanger parlera du rô- 


le de la femme dans l'éducation 
nationale de l’enfant. 


A L'HOPITAL GENERAL 


Le R. Père Gérard Forcade, O.M.I. 
à l'Hôpital Général il y à une dizaine de jours; sur le conseil du médecin 


, gérant de la Survivance, s'est retiré 


chirurgicale pour prévenir des accès 


äe sinusite dont il souffrait depuis quelque temps. Le P. Forcade à subi 
lundi une première opération et son excellent état lui permet de subir l’autre 
ce matin même. Après quelques jours de repos il s'attend de pouvoir revenir 
au bureau dans une couple de semaines. 

Le douloureux accident survenu la semaine dernière à M. l'abbé Cha- 


n'a pas eu les suites graves que l'on 


l'abbé se remet très vite de Ia dépression subie à la suite 
t que M. Charest a eu la main gauche gravement meur- 


trie et plusieurs doigts brisés en tombant sur l'hélice-arrière de sa voiture 


“snow-mobile”. Après une légère intervention chirurgicale, et quelque temps | 


CONDAMNATION 
DE L’'ALLEMAGNE 


Le Reich allemand a subi la 
‘semaine dernière une sévère 
‘condamnation de sa politique 
de réarmement. D’abord à Stré- 
sa puis mercredi dernier à Ge- 
nève, les puissances ont con- 
damné la vioiation du traité de 
Versailles. L’adhésion de l’An- 
igleterre à la première décision 
‘de Strésa était déjà une surpri- 
‘se dont Hitler n’est pas encore 
revenu, la condamnation de la 
i Société des Nations dans la- 
ue toutes les nations mem- 


bres du Conseil à l'exception du 
jDanemark ont condamné la vio- 
lation du traité de Versailles et 
ont accepté en principe l’appli- 
cation de mesures économiques 
répressives, est venue mettre 
au comble la mauvaise humeur 
du dictateur qui à fait déclarer 
par ses ministres que désormais 
l'Allemagne ne participerait pas 
aux négociations internaliona- 
les. 
BERLIN. — Le ministère al- 
lemand des affaires étrangères 
a été notifié vendredi, par les 
puissances de respecter la zone 
ldémilitarisée (neutre) du Rhin; 
on ajoute que toute violation de 
ce territoire serait une déclara- 
tion de guerre. 
| PARIS. — Un léger différent 
qui pourrait cependant s’ag- 
graver s’est élevé à la fin de la 
semaine dans la discussion du 
traité d'assistance que la Rus- 
sie se prépare à signer avec Ja 
France. Des observateurs cons- 
tatent que la France veut tenir 
la balance plus égale entre ses 
deux alliés de l’est qui sont ex- 
[posés à devenir entre eux enne- 
mis, la Russie et la Pologne. 


| 
| 


| 


Epidémie à Ceylan 


Une épidémie de malaria fait de- 
puis plusieurs semaines de nombreu- 
ses victimes dans le sud de l'Ile de 


de repos, on nous assure que Je mal n'aura pas de suites graves et que M. | Ceylan, selon une nouvelle publiée 
l'abbé pourra retourner à ses nombreuses occupations. 


M. Milton Martin, président de la 


Cie la Survivance, a fait aussi la se- 


maine dernière une cure de repos à l'Hôpital. Aux dernières nouvelles on nous 
assure qu’il se remet très vite de récentes fatigues. 


Scn Exc. Mgr Breynat, vicaire apostolique du Mackenzie, se retirait aussi | 
à l'hôpital général, la semaine dernière: Mgr en a profité pour faire 


soigner 


un gros rhume et pour prendre un peu de repos. A tous ces distingués malades, 
{nos meilleurs voeux de prompt et parfait rétablissement. 


| 


Le R. Père Thérien, O.MI, de la 
ä St-Joachim, de l'Hôpital, où il se re 
frant d’une indisposition légère. 


| 


côte, est attendu à l’archevêché 


Maison Provinciale est revenu lundi 
{irait depuis quelques semaines, souf- 


SON EXC. MGR O'LEARY, DE RETOUR. 


Mgr l’archevêque, en voyage depuis plusieurs semaines à la 


vers la fin du mois. Complète- 


ment remise de sa récente maladie, son Excellence se propose de 
revenir au plus tard dans une douzaine de jours. Telle est l’in- 


Lac des Montagnes et au barrage du | formation qui nous est parvenue de l’archevêché. Tous nos lec- 


Sault-au-Récollet qui ferment la ri- 
vière de haut en bas sur une lon- 
gueur d'une vingtaine de milles. 


{teurs se réjouiront du parfait 
l'archevêque et de son heurcux 


rétablissement de Monseigneur 
retour. 


dans les rapports mensuels des mis- 
|Sionnaires oblats. Cette partie du 
pays est pourtant moins exposée que 
le nord à ces épidémies périodiques, 
| mais il parait que la population sous- 
a. est plus mal préparée à 
résister au fléau. C'est surtout sur les 
lenfants que la maladie s'acharne et 
les familles sont toutes atteintes. Les 
quelque 50,000 catholiques cylanais 
considèrent ce fléau comme une pu- 
nition en retour de la propagande eu- 
géniste faite par des résidents anglais 
qui commettent l'imprudence de prèé- 
cher le contrôle des naissances “birth: 
|control”, à ces pauvres gens, et qui 
malheureusement fait bien des victi- 
mes. Le succès de cette propagande 
qui indique une grave baisse de la 
moralité venant avec le fléau de la 
malaria est en train de réduire gra- 
vement la population de l'Tle: et mal- 
gré leur dévouement et leurs efforts, 
les missionnaires ne peuvent pas tou- 
jours prévenir ces misères, faute de 
moyens. | 


| PAGE 2 


OOOODOOOOODOOOODOOODOOOO 


Le ROYAUME... 


de L'INTERIEUR 


© 


LA DISTINCTION 


» 


© 


DOODODODCO 
0 80,0,0,0,0,0,0, 


DOOOODOOODOODODOODDOODOOESOO 


—-Hélène, 
suis vexée contre toi et ton frère, contre certains coùvents, et 
quelques collèges ! 

—Eh bien, qu’avons-nous fait encore de repréhensible? Ma- 
man, chaque fois que nous faisons une sortie ensemble, le soir 
même ou le lendemain, c'est une scène, qui gâte tout le plaisir, 
que mon frère et moi avons pu nous payer. 

—Tu penses sans doute que je devrais m’abstenir d'assister 
aux séances de notre cercle. Ii faudra en prendre ton parti, car 
j'y assisterai, ne serait-ce que pour me rendre compte de votre 
tenue, qui devra, bon gré mai gré, être telle que je l’ai reçue, 
telle que je vous l'ai enseignée. 

—J ai beau chercher, je ne trouve pas la cause de votre em- 
portement. 

Jean inquiet de l'expression de sa mère et de sa soeur. 

—Ah! comme c’est sombre ici on dirait qu’un gros nuag 


est à la veille d'éclater? Maman, il fait des éclairs dans vos yeux 


REINE DE L'IDEAL 


le regard d'Hélène est glacé, brrr, j’ai froid. 

_—Assieds-toi mon fils, ce que j'ai à reprocher à ta soeur, s’ap- 
plique surtout à toi! 

—Ah !…… . 

—-Hier soir j'étais mécontente, indignée, gênée vis-à-vis de 
mes partenaires, qui souriaient de mon embarras. 

—-De quoi suis-je coupable je vous prie? 

—D'une tenue grossière, qui m'a énormément déplue. 

—Je ne m'en suis pas apperçu je vous jure! : 

—Et moi de même Jean, j'ignore aussi de quoi mère nous 
accuse. 

—Ecoutez-moi bien; ce que j’ai à vous reprocher peut vous 
paraître ridicule, peu m'importe; vous enseigne-t-on quand, et 
à quel moment, on doit se lever en bonne société? 

——Oui, lorsque au couvent, entrait mère supérieure, seule, ou 
accompagnée d’un visiteur. ; 

—Bien! alors, pourquoi une fois dans le monde, lorsque le 
supérieur d’un ordre religieux t’adresse la parole, restes-tu as- 
sise? Hélène, voilà ce que tu as fait hier soir; de plus les jam- 
bes croisées, exhibant tes genoux, à la mode des femmes trop 
libres. Par une tenue correcte, la jeune fille révèle sa distinction; 
toi tu vises plutôt à la désinvolture de cinéma; il ne te le sera 
pas permis, tant que je serai responsable de toi; si c'est là le 
résultat des camaraderies, ou de l’indulgence impardonnable; 
de nos pensionnats, je verrai à y remédier prochainement. 

—-Oh mère, vous savez bien que nos lecons d’étiquette s’appli- | 
quent aussi au maintien. . | 

-—Eh bien, vraiment, on ne le dirait pas. Pour moi, il est évi- 
dent que tu perds sensiblement ton éducation de famille. 

—Maman à raison Hélène. J'ai remarqué que tu t’assis plu- 

tôt en 2. | 


“LA SURVIVANC 


ne 


La douce influence 


- Dans la nature, les agents les 


ble, continue et douce. 

Un ouragan peut sembler d’a- 
bord une manifestation sans é- 
.gale de la puissance des élé- 
‘ments. Quand les nuages cou- 
‘rent, emportés par une force 


si tu me trouves maussade ce matin, c'est que je infernale, quand la mer mugit 


‘en furie, quand les éclairs dé- 
.Chirent les nues et nous aveu- 
iglent, nous sommes comme é- 
‘crasés par ces forces déchaïi- 
nées. Et cependant, qu'est-ce 
que la puissance de l’ouragan à 
côté de celle de la lumière pai- 
‘sible et pure qui se lève chaque 
matin sur notre terre? Si dou- 
ce ést son approche qu’elle ne 
trouble pas notre sommeil et, 
cependant, sous la silencieuse 
influence de ses rayons, tout se 
‘ranime, tout se colore, tout se 
‘réchauffe et se renouvelle; le 
monde est comme créé de nou- 


' 


‘veau par elle; et si le soleil ou-|ou des écrits, instinctivement, |lences sont souvent beaucoup. 
bliait de se lever demain, sai 
e cessait de paraître, la terre ne 


{ 


ET PP AE 


| serait plus qu'une solitude gla- 


ciale où la mort régnerait dans 

un hiver éternel. | 
Il en est de même dans notre 

lvie morale. A côté de l’action 


@ plus puissants sont ceux qui a- voulue et souvent bruyante et 
@ gissent d'une manière insensi-|nos paroles, il y a l'influence 


involontaire de notre vie. C’est 
la plus puissante, parce qu’elle 
est naïve et sincère. 

Nos paroles, hélas! nous en 
sommes les maîtres, nous les 
jarrangeons à notre gré. Par nos 
paroles nous pouvons exprimer 
la foi, la tendresse, la sollicitu- 
|de, la charité... Mais à côté de 
ice bruit de mots qui passent, 
notre vie, elle aussi, rend son 
témoignage silencieux, témoi- 
gnage véridique, sincère, ex- 
presion fidèle de notre être mo- 
ral que tout notre art ne par- 
vient pas à détourner de son 
sens et qui nous suit quoi que 
nous disions. Et cette action est 
d'autant plus puissante qu’elle 
est involontaire. 

En effet, quand les gens sen- 
itent qu’on veut agir sur eux par 
des discours, des raisonnements 


ils se mettent en garde contre 
cette influence, tandis qu’en 


— |persévérante des femmes leur 


MOTS CROISES 


PROBLEME No. 42 


# 


présence de la prédication mu- 
ette d’une vie noble et pure, 
leurs précentions tombent, leur 
défiance cesse et leur coeur de- 
vient. accessible. 

Même quand ce que nous di- 
sons est la vérité incontestable, 
la violence et la dureté avec les- 
quelles nous l’exprimons révol- 
tent et repoussent les person- 
nes les mieux disposées. Per- 
sonne n'aime à être rudoyé, pas 
plus moralement que physique- 
ment, cela irrite, et d’avoir dit 
ainsi la vérité fait plus de mal 
que de bien. Les discours outrés 
oubliés, si la vie de l’apôtre de 
la vérité rend hommage à sa 
sincérité et à son désir de faire 
du bien, l'influence qu’il n’a pu 
obtenir par sa lutte tapageuse ! 
s'établira irrésistiblement sur 
ceux qui le regardent vivre. 

Notre vie est un livre et ce 
Ilivre finit toujours par donner 
son ‘enseignement. Quoi que 
nous fassions, nous agissons sur 
les autres même sans parler; 
JHOUS montrons aux autres Ia 
iqualité de notre âme et nos si- 


5 6 7 89 10 11 12 


CITY IT TES 


12 1110 9 8 7 6 5 4 3 2 1 


plus éloquents que nos discours 
les plus ardents. 
L'influence douce, 


VERTICALES: 


HORIZONTALES : 


discrète, 


f 
1l—Tourner les feuillets. 2— éogs! 1.— D'une manière fidèle. 2.— Con- 
sonne. — Ecorce du chêne, réduite sonne. — Habitation 4 oiseaux. — 
; en poudre, pour préparer les cuirs.— |Trois lettres du mot Asie. — Conson- 
sent sans s’en apercevoir bien Trois voyelles. — Consonne. 3.— Pré-|ne. 3— Conjonction qui sert à lier 
souvent. Quels bons confesseurs!fixe privatif, qui indique soit sup-|les parties du discours. — Forme du 


donne un empire que personne 
ne conteste et que tous subis- 


et quels médecins capables sont pression ou négation. — Genre de 


L'idéal? Fuis le monde, ou déchire ses voiles: 

Va! plus haut que l’azur où marchent les étoiles, 

Que le soleil captif dans le temps et le lieu: 

Plus haut! Va jusqu’au seuil de l’éternelle fête. 

Chrétien, avec les yeux de l'ange et au prophète, 

Regarde: Après le Christ, son image parfaite, 
Marie est l’idéal de Dieu. 


Dans le vol de la foi, montez vers ce modèle 
Que l'humble Beato copiait à genoux; . 


les femmes quand elles le veu-| 
lent! Comme elles excellent à! 
développer peu à peu la con- 
fiance d’un homme, avec quelle 
philosophie pratique elles diri- 
gent la famille si on leur en 
laisse la liberté. 

La sensibilité d'une femme sa- 
ge guide sa raison et elle a sur 
lhomme l'immense supériorité 
de savoir consoler parce qu'elle 


convolvulacées, à tubercule comesti- 
ble. — Note de musique. 4-— Forme 
du verbe dire. — Nom vulgaire de 
toutes sortes de petits insectes qui 
vivent dans les fourrures. — Les let- 
tres du mot boi. 5-— Lieu de délices. 
— Deux consonnes. — Autrefois, nom 
de la plus grave des voix de femme. 
6.— Consonne. — Nombre abstrait.— 
Consonne. 7— Voyelle. — JInjures 
graves de fait ou de paroles. —- Vo- 
yelle. 8— Chef-lieu du département 
de la Sarthe. — Deux lettres du mot 
pas. — Marque la situation d'une 


verbe tenir. — Signe abréviatif pour 
représenter le rapport de la circon- 
férence au diamètre. 4— Trois let- 
tres du mot pauvre. — Pronom per- 
sonnel. — Contraction convulsive de 
certains muscles, surtout de ceux du 
visage. 5— Les lettres du mot main. 
_— Deux Jettres de mot. — Patrie 
de Garibaldi. 6.— Consonne. — Ac- 
tion de timbrer. — Consonne. 7— 
Consonne. — Prendre à un plège — 
Consonne. 8.— Quatre lettres du mot 
cuvette. — Deux lettres du mot gage. 
{— Manifestation de la volonté. 9— 
Forme du verbe tuer. — Mammifère 


Près du Verbe fait homme, ineffable exemplaire, 


Que tout être créé réfl 
Marie est le chef-d’oeu 


ête, où tout s’éclaire, 
vre où Dieu veut se complaire, 


Le sourire de Dieu sur nous. 


a celle de savoir souffrir. chose à l'égard d'une autre qui est solipède à longues oreilles. — Tes 
Si les femmes n’ont pas été |au-dessus. 9.— ‘Trois lettres du mot lettres du mot rue. 10.— Forme du 
déformées par l'esprit du mon-|®°ssex. Les lettres du mot nage. —|verbe avoir. — Six lettres du mot 
; | Adjectif possessif des deux genres. saltation. — Indique répétition ou 
de, à quelque classe qu’elle ap- | 10. Conjonction qui exprime la né- duplication. 11— Consonne. — For- 
partiennent, elles se ressem-|gation. — Soixantième partie d'une|me du verbe faire. — Les lettres du 
blent toutes par le coeur, par;seconde. — Nôte de la gamme. 11.— | mot fou. — Voyelle. 12— Roi de 
l'instinct généreux du dévoue-!Consonne. — Terme du jeu de pi-!Chaldé de 747 à 734. 


quet. — Large cuvette de métal dans 


En vos élans de lâme extase ou réverie, 
Chercheurs de l'idéal, osez. chercher Marie; | 
Le jour, sous son régard, pâlit comme un flambeau; É 
Dans la brume et la nuit de l’humaine vallée, ni 
Fixez, passants du ciel, sa couronne étoilée; | 
Chercheurs de l'idéal, cherchez l’immaculée, 
Pour voir plus pur, c’est voir plus beau. | 
P. V. DELAPORTE, 
(poète français) 


: 
| 


ment et par la douceur toute- 
puissante et souvent muette de 
leur influence. Si toutes vou-: 
laient comprendre qu’elles peu- 
vent et doivent être la lumière 
qui nous est rendue chaque ma- 
tin et qui anime le monde! 
FADETTE 


Recettes utiles | 


laquelle on se fait des lotions à gran- 


: de eau sur tout le corps. — Conson- : 


ne. 12.— Fabrique de ficelle. 


Croquettes aux pommes de 


terre. 


2 tasses de pommes de terre 
chaudes, en “riz” 


2 cuillerées à soupe de beurre 


M. Maurice Sabourin, Ju- 
niorat St-Jean, est l’heu- 
reux gagnant du Concours 
de Mots Croisés No 39.— 

Nos félicitations. 


La solution du problème 
No 42 paraîtra le 15 mai 
prochain. 


Solution du problème 


——_—_—_———————.—.———û—…——û—— aa | POnIn6S de terres frites à | 2 cuillerées à thé de sel No 39 
Jean! tu n'as aucune raison de critiquer Hélène, et vrai- certaines institutions, où l’on néglige scandaleusement les rè-|/a française. 1/8 cuillerée à thé de poivre : m U . E TROC 
ment, si au collège on te permet de t'asseoir comme je t'ai vu, gles élémentaires du savoir vivre. Une heure “péciale devrait .l Ë , ; R : OSOI 
sur la scène, je préfèrerais que le-latin et le grec soient suspen- 2. consacrée toutes les semaines à Pébaeatieie da RE re ee At on te : L : I : 5 = Ô BTE à U 
dus jusqu’à ce que l'on t’aie appris les notions élémentaires d’un de la démarche, des présentations, de la facon et du moment dans le sens de la longueur et! Quelques gouttes de jus d'oi-l[E DIT TOI : T R U € 
parfait gentilhomme. Toutes les sciences ne feront qu’un gou- de se retirer, du service à table, surtotut, afin qu'aucun embar- faites-les tremper pendant une | gnon E NON L OIS x 
jat de celui qui n’a pas même la décence de s’asseoir correcte- ras intimide celui ou celle, dont la gaucherie plus tard, les fe- Fri qe . . res E-| jaune d'un oeuf BEZIERS 
ment, modestement; de celui qui ne connait pas assez les lois ront souffrir au point de refuser toute invitation. Plusieurs fa- |%e l'eau salée boutlante deux! Cuillerée à thé de persil fine-|P RIZ V'ASA M 
de l'équilibre pour se tenir droit et respectueux en présence milles, me dit-on, hésitent souvent de convier chez eux, des minutes; égouttez encore une | Quele ne — de hi à “ : E P . : se y ; : : 
des dames. | amis susceptibles d'être témoins des bévues de leur fils ou delfois; plongez dans l'eau froi- en UTELLE ETHERE 
Us —Vraiment, vous m'’étonnez, je ne me doutais pas d’avoii leur fille. de, séchez entre des essuie-| Mélangez les ingrédients dans| ONYXx EPEE 
manqué aux convenances. Chez les garçons, l'éducation de famille a été remplacée _—. mains, faites frire dans de la|l'ordre donné et battez parfai- SSSS OSAS 


—1l faut que cette habitude se soit ancrée, pour que tu ne ré- 
alises pas l’énormité de cette brèche à l'étiquette. Tu n'étais pas 
ainsi, quand je survelllais ta bonne tenue et j'exige, saches-le 
bien, que tu te corriges immédiatement. 

—Vois mon petit frère, j'ai remarqué moi aussi que tu t'assis 
en X, tu accapares tout le vivoir! 

——Laissons là les taquineries, et gare; si je ne constate pas 
une amélioration, lors de votre prochaine sortie, vous devrez 
renoncer au voyage en perspective pour les vacances. 

Cette mère, telle bien d'autres, déplore le laisser aller de 


graisse profonde quelques-unes : tement. Façonnez, plongez dans 


“vas-y mon vieux, pige dans le plat, et pique le pain au bout du 
bras”. Chez les jeunes filles par les modes garçonnes, qui les 
affranchissent de féminisme, de délicatesse, et de respect en- 
vers leurs supérieurs. 

La distinction telle le Saint Père la conseille, s'affirme dans | 
les habits modestes, les poses, les mouvements, résultat d’ 


à la fois, jusqu’à ce qu’elles 
soient d’un beau brun doré, et 
égouttez-les sur du papier brun. 
Faites chauffer la graisse à une 
température plus élevée, remet- 
tez toutes les pommes de terre 


une chapelure de mies de pain 
et d'eau, faites frire une minute 
dans de la graisse profonde, et 
égouttez sur papier brun. On 
peut donner aux croquettes tou- 
tes sortes de formes. Le moyen 


une |dans la graisse au moyen d'un|le plus usité est de former une 


éducation sans cesse surveillée. Que nos éducateurs y consacrent panier à friture et faites cuire | boule lisse en roulant une cuil- 
jusqu'à ce qu'elles soient cro-|lerée à soupe du mélange entre 
quantes’ et brunes, tout en re-|les mains. Roulez ensuite sur 


un peu plus de temps, d'énergie, et plus tard, ils n'auront pas à 
rougir des produits de nos institutions françaises. 


MADRINA. 


LE MONSIEUR 
CRIS 


, 


Feuilleton de 1a 
“Survivance” 


CHAPITRE XVI comme si ce pauvre enfant ne vo- 


yait sur la terre qu'une seule figure. 
qu'un seul être: Sylviane. 
—Avancel!. Avance toujours! in- 


n 


Hs n’ont pas constaté, comme au- 
jourd'hui qu'en cet atelier, baigné de 
soleil et carassé par le feuillage aigu 
des pins maritimes, c'est elle, Sylvi- 
ane, elle qui est partout. 

Et lorsqu'elle n’y est pas, elle y est 
quand même, en ce sens que tout s'y 
trouve en fonction d'elle. 

C'est elle, cette vaporeuse esquisse 
au fusain… 

Elle, cette jeune fille, à la cheve- 
lure dénouée, et qui, sur: le sable, 
pousse sa périssoire à la mer. | 

Elle, cette étude à l'huile, d’un pro- 
fi perdu, tout voilé sous de sombres 
cheveux vénitiens. Ù 

Cette étude en terre est à pein 
” commencée, .et déjà, Sylviane s’y re- 
connaît. : 

Et cette sculpture sur bois amou- 
reusement fouillée..? 
_ Et cette aquarelle, hâtivement je- 
tée sur le papier, mais si fraîche et si 
vivante, avec, en exergue, à l'encre 
de Chine, cette phrase qu'ils avaient 
lue un jour ensemble tête à tête, dans 
un livre ami: 

Tu n'est ni blanche, ni cuivrée, 

Mais on dirait qu’on t'a dorée 

Avec un rayon de. soleil. 


aux volets verts: 


çois seulement aujourd’hui? 

—Non... je n'avais pas vu. je vous 
assure! : 

—Vrai de vrai? 


Mais. je n'avais pas regardé comme 
je regarde aujourd'hui. 

Comment regardes-tu donc au- 
jourd'hui? on 

Sans vouloir désormais répondre, 
Sylviane va, vient dans la grande 
pièce. Elle a l’impression, étant telle- 
ment ici, qu'elle est chez elle. déjà 
chez elle! . 

Quand elle sort, oh! lentement, la 
petite maison blanche aux volets 
verts lui murmure tout bas: 


‘La jeune fille s'arrête alors sur le 
seuil; et, devant ses yeux, réappa- 
rait la phrase de tout à l'heure: 
. I n'y à qu'à se laisser conduire. 

Mais conduire où? _S 

Et toutes les petites Sylvianes de 
Et ces petits déssins, un peu par-|la maison. les croquis et les esquis- 


siet même la grosse terre glaise sous 


dde, issu de la même tendresse et du 
#, [même emour, 
5 | ferveur: 


j peux-tu encore te poser pareille ques- 


M gris se posait, lui aussi, des questions, 


{fallait meubler. 


siste la petite maison toute blanche heu à fait noirmoutrine, avec une ai- 


—Peut-être un peu tout de mêmet.. | PeCte. 


June désignation 


| 
| 


ulptures sur bois 


et les fusains et les sc surtout pendant la saison, pour dis- 
tribuer son volumineux courrier. : 

Le Monsieur en gris chercha donc 
un nom pour la sienne... Et cette re- 
répond ensemble avec|cherche l'amusa. Voilà une occupa- 
tion de vacances qui ne fatigue pes 
Hebcoun les méninges d'un profes- 
seur en Sorbonne! 

Comment appeler ma maison? 

C'était la première fois que le Mon- 
sieur en gris en possédait une: et, 
doucement, la mentalité du proprié- 
taire s'éveillait en lui. 
| Jusqu'à présent, il s'était contenté, 
pour ses vacances, de l'hôtel banal, 


son chiffon mouillé, tout ce petit mon- 


—Conduire où.?- Mais, Sylviane, 


tion..! 


CHAPITRE XVIII 


Pendant ce temps, le Monsieur en 


en; se dirigeant vers la maison qu'il ou des aimables invitations que lui 
venait d'acheter aux Eloux et qu'ill 


faisaient, assez fréquemment, dars 
HER châteaux, ses admiratrices de 

Aujourd'hui, l'amour, l'éternel a- 
re en terre battue, entourée de murs mour, par une sorte de répercussion, 


C'était une vieïlle, vieille maison, 


_—Comment!. Tu n'avais pas en- bas. Il y avait un grand rez-de-chaus- , l’'amenait peu à peu à se faire un 
core remarqué cela.? Tu t'en aper- sée, un premier étage avec sept fe-| foyer, presque sans qu'il s'en doutit. 


nêtres. Le tout se terminait par la ‘Le professeur agrégé n'était donc pes 
fameuse chambre aux pommes de ter-' régi par d’autres lois que celles qui 
re, que possède chaque maison de poussent le simple moineau des 
marin ou de cultivateur qui se res-|champs à se construire un nid, quand 
; 5 À son coeur bat plus vite sous sa pe- 
Cette chambre est généralement la tite aile. 
plus aérée, la plus belle de toutes les] Et même le moineau avait sur le 
pièces; et on y accède par un escalier conférencier de la Sorbonne cette su- 
extérieur indépendant. périorité que, son nid, il le patissait 
Des générations chrétiennes avaient ; lui-même, tandis que le Monsieur en 
vécu là. Igris faisait comme le coucou, il en 


Sur le mur principal se pr ofilait, | Prenait un tout fait, et qui avait ser- 


peinte à la chaux, cette croix spéciale, vi à d’autres. 
qui est comme la signature et l'affir- 
mation publique de la foi des anciens 
de l'ile. : | 


si- loin. Il était content d’avoir une 
maison officiellement à lui, car dû- 
5 Je jment payée chez Maître Leménaget, 
-A Noirmoutier, et dans les villages, ;,otaire à Noirmoutier. . 
la plupart des maisons n'ont pas de, 


nom. Tout le monde s'y connaît et! FH lente trouver 
: » <F'mom.... un très beau nom! 
spéciale est bien in- de 


| 


Oh!. ii y en avait un qui avai jail- 
joe li tout de suite de son vieux coeur: 
- Mais aussitôt qu'elles sont occupées Castel-Sylviane.… ou Ker-Sylviane.. 
par des étrangers, les maisons sont ou Sylviane, tout court. 

obligatoirement baptisées. + 


Le professeur .n'allait pas chercher |. 


Imuant constamment le panier. | 
iEgouttez à nouveau sur du pa-|ayez la longueur désiré 


pier brun et saupoudrez de sel. 


- En attendant ce jour, il fallait dé 
couvrir quelque chose d'aimablement 
provisoire, 

Pour s'inspirer, le professeur sortit 
un peu sur la route, et regarda a- 
moureusement sa nouvelle acquisi- 
tion: è | 

—De quel nom te nommer, Ô mà 
maison? : 

I avait remarquée, pendant ses 

promenades, beaucoup de noms de 
chalets: Le Cob.…. Le Tambourin… 
Ker-Mimie. Le Vieux Crabe. La 
Vague, Les Sorbets, La Garennerie…. 
La Lande. Les Mimosas. L'Eme- 
raude… La Moineaudière.. Mais la 
plupart des autres chalets portaient 
le nom d'une femme aimée. 

C'était la vraie solution, celle dé- 
sirée par son coeur, mais, encore uñe 
fois, interdite par. la plus élémentaire 
correction mondaine. 

Et voici que la petite voix ironique, 
qui ne se tait jamais en son subcons- 
cient, accourt à son aide et lui sug- 
gère malicieusement beaucoup de 
noms: | ‘ 

—Apvelle-làä: Mon Rêve!. Mes Dé- 
lices. Mon Repos. A moins que tu 
ne préfères: La Langouste.… La Bar- 
bue… La Patate. La Sardine… Le 
Vieux-Garçon.… Le Nouille.. Oh. 
La Nouille!. Tu ne trouves pas? Ce 
serait parfait! C'est élégant, distin- 
gué, pas ordinaire. 

—La Nouille.? , 

Et, par une sorte de choc en retour, 
ce mot ramène la pensée du pro- 
fesseur vers ce pauvre Jean Damour. 


à le craindre? I n'existe pes devant 
lui, l'homme posé, considérable, cul- 
tivé, décoré, imprimé, professeur, en 
Sorbonne, appartement à Paris, bel- 
le fortune, hautes relations, ete. 

L'autre, c’est. un. minuscule, une 


|malheureuse épave, jetée par les cir- 


Ivous ai trouvé un bahut ancien... 


une planche jusqu’à ce que vous 
; e, et a- 
platissez les extrémités. 


la? Allons donc! 


Et, tout seul, le professeur Fabien 
hausse les épaules en un geste de pi- 
tié. 


—Eh bien, que fais-tu de David a- 


battant Goliath? lui siffle sa voix in 
térieure. | 


—David? Il cassait les reins aux li- 


ons dans le désert! Tandis que la 
“Nouille”.… - 


—Tu n'es peut-être pas, non plus, 
un lion, toi? Et puis, nous sommes à 
Noirmoutier. Pas à Paris. Ici, tout 
est possible. Ailleurs, aussi. Sou- 
viens-toi, ô professeur, qu’on à vu des 
rois épouser des bergères, 


Mais le Monsieur en gris a un pré- 
texte immédiat pour refuser le comi- 
bat, car le commandant Didier vient 
d’apparaître au détour du chemin, 
débonnaire, et fumant sa pipe. 


—Mon cher professeur, jai une 
bonne nouvelle à vous annoncer. Je 


. ou 


plutôt, non, ce n'est pas mol, c’est 


notre petit sculpteur qui vous l'a dé- 
couvert, et dans une très intéressan- 
te maison! : 


—Le Nouille? Alors, je me méfier 
: let de ceux qui ont joui de sa beauté. 


—Pourquoi?. C'est du parti pris ! 


—N n'y connaît rien, ce -garçon- 
Bt. is 


—Mais, qu’en savez-vous? 

—A. priori... nes 

—Vilain mot que ce mot & priori. 
Jean ‘Damour connaît maintenant 
l'île mieux que nous tous. Il a repéré 
les maisons de paysans, où les an- 
tiquaires de Paris embusquent des 
soi-disant vieux meubles 


Ceci, se dresser sur la route de ce- 


Pommes de terre Duchesses 

A deux tasses de pommes de 
terre chaudes, en “riz”, ajoutez 
deux cuillerées à soupe de beur- 
re, une demi-cuillerée à thé de 
sel et les jaunes de trois oeufs, 
légèrement battus. Mettez en 
forme paniers, de pyramides, 
etc., au moyen d’un sac et d’un 
tube à pâtisserie. Frottez d’un 
oeuf battu dilué avec une cuil- 
lerée à thé d’eau, et faites bru- 
nir dans un four chaud. 


—Précisément! Vous me laban- 
donnez..? 


Mais moi, je n'en veux pas. 


—Pourtant, 
de la Bosse…. 
tée? 


lhorloge du moulin 
vous l’avez blen ache- 


l'horloge. mon cher com- 
mandant… vous ne croyez pas que 
lj'ai acquis cette vieille ferraille pour 
elle-même? | 


—Alors pour qui? 


—Pour qui.? J'aime mieux ne pas 
jencore vous répondre! Mais, à mon 
itour, je vais vous faire ma profession 


ide foi. Vous m'avez fait si souvent la 
vôtre! 


—Vous? Une profession de foi! 
—Oui, moi. Pourquoi pas? 


—Voilà qui va être curieux! Je vous 
écoute avec mes deux oreilles. 


—Eh! bien, la voilà, ma profession : 
de foi: Une chose: ancienne ne m'in- 
| téresse pas, parce qu'elle est anclen- 
ne. Il faut, avant. tout, ‘qu’elle soit 
| belle. Dans ce cas, elle m'intéressé 
deux fois. D'abord, parce que belle. 
lEnsuite, parce que j'évoque, en la vo- 
|Yant, le souvenir de celui qui l’a faite 


Sur tel bois de fauteuil, il y a la 
caresse des mains de ceux qui sy 


Jsont reposés… Dans cette place, tant 


de visages se sont regardés!.. 11 flotte 
tout le mystère du passé, et mon i- 
magination aîime à broder là-dessus 


des fictions, qui sont peut-être des 
réalités... : 


. Et qui vous emusent. Mais je ne 
vois pas encore cette profession de 
foi? é en 


Cela, il ne le pouvait pas, ou du|constances et la neurasthénie sur ce | ‘ —Mais Ï ne connait pas les styles! 


 —Vous savez?.Le style de Noirmou- |. 
tier.… NOR re AL ne Ar cc rare 
. Le Ve Re nn a te et “AP suive) à à 


tout piqués au mur avec des épin-}ses, et les pages d'album piquées aù Sans cette précaution, le brave fac- moins, pas encore. 
gles, c'est elle, toujours. et partout, mur, et les aquarelles, et les huiles, teur. Pinaud: serait. très embarrassé,| Mais, un jour viendra! : 


:[rivage, et qui y végète dans une mé- 
[diocrité sans avenir. | 


Tout de même, ce. gamin, il n’a 


6: 


; KE 


De 


VOL. VII 


EDMONTON, ALBERTA, LE 24 AVRIL, 1935: 


EE 


LA SURVIVANCE | 


Organe de l’Association Canadienne-Française d'Alberta. 


publiée par l’Imprimerie “La Survivance” Ltée, Edmonton. 
DIRECTEUR : ADMINISTRATEUR : 

Gérard Torcade, O.M.L. Le commandeur J.-E. Morrier. 

REDACTEUR: Jacques Sauriol. 
Abonnement CANADA: ETATS-UNIS: EUROPE: 
annuel : 82.00 $2.50 8.00 
La correspondance est reçue avec l'indication du service, universitaires ne se désintéressent | Lévesque, à connu un véritable suc- 
Rédaction ou Administration, à Ce mécontentement ne résulte point | point. de la politique. On en connait | cès. La première édition s’est en- 


10010, 109%e rue, Edmonton, Alberta. Téléphone: 24702 ide l'emploi du français et de l'an- même qui prennent une part active | levée en quinze jours. Ce petit vo- 
> — : glais, mais de la stupide façon dont |aux luttes de parti. Et il arrive que | lume, dont le texte est plein de frai- 
jlon a prétendu régler cet emploi, 


| | 
L’Avis des Autres... : LES LIVRES 


LES UNIVERSITAIRES JUN SUCCES 
| AU PARLEMENT | DE LIBRAIRIE 


Les bruts se multiplient qui dé- | 


montrent l'erreur profonde qu'on &! apr i 

À : L'Evangile dans la vi 0: _ 
commise, en substituant au billet bi-| Si occupés qu'ils soient par leurs | thotique” ee le Pére pan Es 
lingue, la double série de billets an- | obligations d'éducateurs, les grands | pyié récemment aux Editions Albert 
glais et français. 


IL FAUT TENIR 


Îdes professeurs ou de véritables uni- | Hanière bien française, avec des bois 


cheur et de jeunesse, présenté d'une: 


PAGE 3 


LA VISITE 


Maintenant que le beau temps est venu, la visite depuis 
plusieurs semaines déjà commencée par des représentants de 
l'Exécutif et en particulier par M. Belhumeur, secrétaire-général 


de l'ACFA, va se continuer pour couvrir rapidement toutes les 
régions. Ce moyen de propagande est avant tout un moyen pour 
nos gens de se rencontrer, de se connaitre et de se parier. C'est 
ainsi qu’on s'entendra. 


À Et il y a tant de choses anciennes et nouvelles à discuter 
et à fixer. Les vérités à écouter et à dire ne manquent pas entre 
nous. À l’occasion de Ia visite, que chacun vienne rencontrer 
le représentant de l'Association, et qu'il soit bien reçu quand il 


| 

3 
LES AFFAIRES D'EUROPE. | 
À Paris. , . 
| Maigré bien des malheurs et malgré la fatigue de l’âge qui | 
commence à venir et qui ne pardonne pas plus aux nations qu'il 
ne pardonne aux hommes, la France est encore la première na-! 
tion de l'Europe et du Monde. Dans la crise diplomatique ouverte 
depuis un mois par un nouvel accès du mauvais caractère ger- | 


manique, c’est encore à Paris que se joue la partie de la paix. 


Les ministres français ont bien leurs reproches à se faire | 
d'avoir mal profité de la victoire, d’avoir trop affaibli l'Autriche | 
devant l'Allemagne encore forte et de s'être. laissée circonvenir 
par PAngleterre et les Américains pour laisser toujours plus de 
cordes au Reich. Cette politique incohérente devait amener le 
prompt réarmement de la nation la plus belliqueuse de la terre. 
11 n’y a donc pas lieu de s’en étonner aujourd'hui. 


Les ministres français ont corapris leur tort, qui fut plutôt 
celui de leurs devanciers. Et par une conduite plus énergique et 
par des exigences plus précises et par des précautions militaires 
plus sérieuses ils témoignent de leur bonne volonté de sauver 
au moins leur pays s'ils ne peuvent plus sauver la paix. Leurs 
exigences sont nettes: ils réclament de leurs alliés la condam- 
nation de l'Allemagne qui a violé le traité de Versailles, et un 


plan de sécurité prévoyant l'intervention immédiate en cas d’a- 


gression sur l’un des signataires. 


I reste encore un point faible dans leur politique; ils se 
sont laissés imposer la louche amitié des soviets, Cela leur por- | 
tera malheur, et le rapprochement franco-soviétique a déjà in-| 
disposé la Pologne qui est pourtant l’alliée naturelle de la Fran- 
ce pour contenir l’autre frontière allemande. 


| 
i 


A Londres. : 


C’est bien le caractère anglais qui s’est manifesté à Strésa: 
des suggestions, des protestations de bonne volonté, mais au- 
cune promesse et aucune proposition. Le caractère anglais. qui 
est dissimulé, ne peut pas faire plus quand il veut rester franc. 


{d’hui ne se produirait. 


Si, comme la Banque Canadienne | versitaires qui n'occupent pas une gravés d'un artiste canadien, à vite | visitera lui-même les familles en compagnie d'un organisateur 
Nationale et la Banque Provinciale! chaire se fassent élire à l'une ou conquis le public de nos éducateurs, ! Jocal 
le font depuis longtemps, et commel}.,t des assemblées populaires ldes jeunes et même le public tout; 
la Banque Molson le faisait il a | ë ": +. É ; : re 5 : 
disques” Ab-MAbie - On Byeît A qu'ils entrent au Sénat ou au Co Nos gens doivent nous renseigner sur leurs affaires. Toute 
le même billet, inscrit les libellés seil législatif. voire qu'on les invite, De nombreux témoignages de féli- : notre propagande passera après leur COBVÉTSALIO Car si notre 
anglais et français, aucun des em-!à l'occasion. à faire partie d'un con- [Citations sont parvenus à l'auteur. Son ‘ association existe c’est d'abord pour rendre service à nos com- 
barras dorit l'on se plaint aujour- | seil de ministre. ur : pou RAA patriotes, les connaître et ieur aider dans leurs affaires reli- 
Ne ‘une lettre-préface, avait dit ‘le bien‘. os , vor 
| ER DR que | qu'il en pensait. C'est maintenant le. gieuses, scolaires, agricoles et dans tous 1ÉÉS RARES où À 9% 
Les banques n'auraient point à cal- Se \tour de S. E. Mer VEvéque de St 2 besoin d’un ami. Et la propagande que la visite va intensifier 
ee le pe billets pi RE eue aa er LAS qui veut féliciter l'auteur “de en faveur de l'Association et du journal ne se justifie que par 
U fran : Ï Î igin: d à 5 
A ee Re pets nn : : : cette application originale, neuve, j, services qui doivent rendre ces deux organes. De notre part 
besoin, les clients n'auraient point + | HApersieiee Oui, on en conviendra | frappante et directe qu'il fait de la ! ; es IL £ 1 
réclamer des billets de leur choix. volontiers parmi nos gens dont l'idée parole divine. Nul doute, continue | là bonne volonté est entière, et les moyens sont bons. aut la 


représentation fut rem- 


Tout marcheraïit automatiquement, l'émocratique ne va pas jusqu'à la dé- | Mer Forget, que _noS scouts tireront 
sans heurt et sans réclamations, com- ‘grand profit spirituel à lire ces pa- 


me sur des roulettes. iges où l'Evangile se présente à eux 


n 


le niveau intellectuel et moral d'un {en leçons positives et attrayantes. moyens Soient efficaces. 
parlement est désirable et opportun. |Vous ‘avez ouvert là une veine inépui- | 


Pour notre part, nous serions heu-'sable que les aumôniers scouts de-; 


reux qu'il entrât plus de véritables | vont continuer à exploiter, vous-méê- | 
universitaires à la Chambre des Com LE LA PE AR î | Here 
: \ | ; î ‘ 

: iche ans .de nouveaux livres aus- 
munes, à Ja Législature, ainsi que |” se se LA FINANCE SCOLAIRE 
dans les Hautes Chambres d'Ottawa 
et de Québec. 


Imagogie. Tout ce qui tend à relever les avant-gardes et surtout de toutes les paroisses pour que Ces 
Il n'y a de solution possible à l'im- 
broglio que le billet proprement bi- 


| ss. 
dingue. Certains de ceux qui ont - 


cepté le régime actuel, tout en ne 
s’en dissimulant point . la faiblesse, 
ont dit: Si l'expérience révèle que 
les ‘appréhensions que formulent les 
partisans du billet bilingue sont bien 
fondées, il sera toujours temps d'y 
revenir, En attendant, faisons un pas 
en avant, en acceptant ce billet qui 
marque, pour la première fois, la 
reconnaissance du français en ce do- 
maine particulier. 


si vivifiants que le présent.” 


Après ceux-là, citons le témoigns- ! Le récent projet de loi d’un groupe d'instituteurs qui ont 


4 . l'abbé Albert Tessier. pré- { pré i | ‘association imposant à 
Cependant, pour favoriser cette ester. Se M l'abbé rl ier, pré- présenté à la Légisiature une charte d’assoc po 


fet des Etudes au Séminaire de Trois- | tout instituteur et institutrice qui reçoit une gratification du 
forme, si nos gouvernants entrepre- Rivières: “Un petit livre menu, gra- 


cieux et frais comme les jeunes dont ; A : , 
: il étale la beauté d'âme. Des images | Permis de constater un Curieux aspect de notre finance scolaire. 
lputés personnellement menacés Par | £rventes où l'un de ces jeunes, Henri On voit par là combien l'ingérence de l'état dans les affaires 


Nota ne té adions Das né le Énbtite à u Beaulac, fixe des attitudes et des'scolaires apporte de difficultés non seulement pédagogiques 
symboles qui ajoutent à la puissance! js aussi administratives, et comment des corporations sCco- 


ancienné querelle, Nous dirons sim-'senteraient que, déjà mieux équipé | d'expression du texte 
plement à tous les partisans de cette jaue le candidat moyen pour prendré | ° ljaires absolument indépendantes seraient plus satisfaisantes 
s 5 : ses s à ; { 
thèse: la preuve est maintenant fai-|part aux luttes politiques, le candi-| Un ouvrage qui m'a ému par tous aux pères de famille. 
te Ges embarras et des ennuis que Loas universitaire n'a véritablement !les chers souvenirs personnels qu'il | 
l'on prédisait. N'est-ce point le temps !pas droit à un traitement de faveur | évoque et par le souffle discret dèns : : | d : : 
pour vous de réclamer le billet bi- par la délimitation de réserves élec-| lequel on retrouve l'art si personnel ! L'anomalie existe déjà en Ontario. Là-bas l'école catholi- 
lingue? Enr L'argument serait pluf”effi-|au Père Vincent et son amour intel- | que et française est toujours l’école séparée, qu’elle appartienne 
c ‘1 n’est réellement solide. Un|ligent de is jeunesse en général et £ jori i i ici ité. 
RHPQU EUR RENQUEE € rt ème cu à donné d'excellents D me en cote : ia Ê HAIQPSE . de su que _ ne _ es es 
mieux que personne qu'il suffirait, | itats dans le pays Sarementauel “L'Evangilke DANS La VIE gcou- | l'école ÉSD-SÉPAFECF ES Rec Opr? ? RE Pa 
Eee sont pratiquement incollectables. Car la qualité de 


Inaient demain une petite rédistri- 
bution des collèges électoraux, les dé- 


pour obvier à tous les inconvénients | oqe devrait être imité dans ceiTE CATHOLIQUE” se vend seule- ; | 
dont elles se plaignent, de substituer | au'il à de meïlieur. ment VINGT-CINQ SOUS, aux Edi- | contribuable aux écoles séparées étant catholique, il est en pra- 


alé double. série Botuelerte" Bet tions Albert Lévesque, 1735, rue St} tique impossible de déterminer quel pourcentage d'actionnaires 


bilingue. Qu'’elles le demandent donc| Mais peut-être y aurait-il moyen de | Cas E : 
: É ‘€ ; Denis, Montréal, et dans toutes les : 
comme nous! Elles n'ignorent point |tourner cet obstacle, sans avoir l'air}; SNS ibrairies:  . participent à ces compagnies. 
} 


que leur voix serait certes l’une des|d’assurer l'exclusivité des candida- 


Le même mal existe ici, quoique un peu atténué parce que 


coopération de tous les membres, de tous les cercles, de toutes 


Département, l’obligation de faire partie de leur union, nous à: 


M È ue 
L’Angleterre devrait pourtant comprendre que cette dissimula- en faveur de la logique et du bon|ville universitaire, ce serait déjà pré- 
tion qui lui réussit bien dans 1 i ' > ‘sens. - l'électi iversitai : £ 

: q 22 s les affaires d'argent n'a pas le sens parer l'élection des universitaires que La Retraite Fermée et les 
même succès dans les questions d’état. Faire des promesses et; pour nous. en tout cas, il n'y a|% décréter que les étudiants devront | Jeunes 
s'arranger pour ne pas devoir les tenir, c'est à peine de la po- qu'une chose à faire: réclamer par- Aie: a ns 
litique parlementaire et ce n’est pas de la diplomatie. Les alle- tout, en attendant le billet bilingue, | : ; . 


plus puissantes qui se puissent élever |tures même à une élite. Dans une | 


notre loi provinciale comporte sur l’autre une supériorité dont 
il faut féliciter le gouvernement fermier qui l’a votée. En Al- 
berta, l'école de la majorité de la population municipale est 
l’école publique, qu'elle soit catholique ou protestante. Dans 


.- fiteront naturellement. 


mands savent bien ce qu'ils veulent eux autres; et pour montrer 
ainsi leur jeu, le monde pense avec raison qu'ils doivent être: 


bien forts. C’est de la bonne publicité. 
Talleyrand avait dit une fois à un ambassadeur anglals que) 
“l'alliance de la France et de l'Angleterre est aussi naturelle | 
que celle de l’homme et du cheval. Seulement, ajouta-t-il, il ne, 
faut pas être le cheval”. Toute l'histoire de la rivalité franco- | 
anglaise est là. Ces deux peuples eurent toujours des intérêts op- 
posés. La France prit d’abord un pied en Angleterre par la con- 
quête des normands. Et ces normands devenus anglais vengè- 
rent ceux qu’ils avaient vaincus en redescendant conquérir des 
provinces françaises. La France perdit ainsi la première partie 
de la Guerre de Cent ans; par le retour ordinaire de la for-| 
tune, elle gagna la deuxième partie et la victoire lui resta. Les 
mauvais procédés se partagèrent l'histoire jusqu’à une autre | 
lutte, les guerres des colonies dont la victoire devait après bien 
des alternatives demeurer à l’Angleterre. La France s’en vengea 
sous la République et sous Napoléon, Après Waterloo, Napoléon 
était battu mais la France était victorieuse quand même. Les 
deux états se traitent un peu mieux depuis, mais les deux peu- 
ples ne se comprennent pas. Ainsi l'Angleterre en faisant trop 
attendre son alliance a laissé éclater la grande guerre. Pourvu 
que ses hésitations n'aient pas le même effet désasireux au- 


jourd’hui. : 


À Rome. 


C'est un nouvel élément dans la politique internationale: 
Vltalie fortifiée par un régime dont on ne sait combien de 
temps il durera et quelle oeuvre il laissera dans l’histoire, mais 
dont on sait qu'il est fort. Jusqu'à ces derniers mois le gou- 
vernement italien donnait des inquiétudes à ses meilleurs amis 
par une ambition dont le principe est juste, mais dont l’ex- 
pression inquiétait avec raison les petits peuples balkaniques 
et les puissances coloniales. Tout n'est pas réglé dans ces deux 
problèmes; cependant, la crise diplomatique a eu ce bon effet 
de resserer l'alliance des deux grands peuples latins. Depuis si 
longtemps que les latins instruisent et gonvernent le monde, et 
qu'ils remplissent ce devoir avec une largeur d'idées dont des 
hommes du nord ne seraient pas capables, il était inquiétant, 
même après. la guerre, de sentir malgré la victoire des alliés, 
la: pesanteur encore lourdé, des peuples anglais et germains. 
Cela n'est plus, car les américains sont en pleine décadence et 
l'Empire Britannique est défunt; rAutriche est dans le malheur, 
et l'Allemagne est juste au point. de colère qui lui rendrait 
fatal un conflit européen. OR ir à 

‘A Ja coalition des nations cominerçantes et industrielles 
qui travaillent pour faire de.l'argent, succédera bientôt l’alli- 
ance des nations lettrées qui ont donné au monde la plus forte 
partie de ce qu'il contient de beau. Cette alliance se féra tout 
naturellement par l'amitié franco-italienne. Et 1a religion ca- 


tholique et les peuples latins en Amérique et en Europe. en pro- 


4 


ee 


SR ne . Jacques SAURIOL:. ké 


sant. 


AQU endroits cette disposition joue en notre. faveur. Mais 
ee Itaînes d'électeurs de plus au comté Eure | en général et par exemple dans les villes où la majorité est 
Fra |de Québec-Sud, un élément influent Plus que jamais la jeunesse traver- | évidemment hérétique, l’école séparée catholique se voit privée 


À Das 2_ ! éri i Î ion : : A 
l&ans une élection provinciale et mé- [se une période difficile. Sa situatio® |, somme importante qui va aux écoles publiques, où de- 
me dans une élection fédérale. A matérielle n'a jamais été aussi Cri 


ER D ne ét 0 Duites tique. Et son moral s’en ressent pro- | MEUTE dans les coffres des compagnies. C’est pour cela que no- 
ment, qu'on pèse celle de l'influence 'fondément- Aussi les hommes réflé- | tre personnel catholique ne peut pas malgré la bonne volonté 
le ja jeunesse, et qu'on ajoute cœelchis s'inquiètent-ils, dans tous les |des commissaires être traité comme le personnel de l'école pu- 


LA TRAHISON 
lpays, de la génération qui monte. I 


j la supériorité des candidats blique. Et c'est un fort argument contre l’entrée forcée de no- 
D'UN NEGRE |P55 à se) . Comment He 
Ü G juniversitaires. Ce serait suffisant, |°? est ainsi au Canada. Comment re de la commission des écoles séparées et président de 


’obi £ j danger 
oyons-nous, ur réaliser l'objet | Préserver notre jeunesse du : k : 
C'est une histoire pénible. Elle peut ds He sans trop a qui l'enveloppe? Comment lui don- tre personnel dans l'association des instituteurs. M. J. O. Pilon, 


avoir dans le monde du théâtre et|de critique ner la trempe morale dont elle a un membre de la commission des écoles séparées et président de l’as- 
des lettres de fâcheuses répereus- | LE SOLEIL. si grand besoin? sociation des commissaires de langue française l’a déjà adressé 


sions. Voici que nombre d'écrivains meme | Il est une institution, écrit le pré- jaux autorités. 
et amuseurs célèbres vont perdre con-| + |sident général de l'ACJ.C. qui sem- 
fiance en leurs nègres. On sait bien | ..,cper”, Le cinéma et la radio ré-ible avoir été destinée à notre épo- 
que la plupart des gens d'esprits Ont | ciamant sa présence. Et de plus bel- [que difficile. Foyer de lumière, éco- 


surtout l'esprit des autres. On sait Ce-|je le bonhomme fait rigoler ses audi- |le de volonté. source de grâces, la re- 
la vaguement et d’une manière gé-| 


nérale, car il faut déjà être soi-même 
un homme d'esprit pour reconnai-| 


; t ques cen- ù = hel 
le billet français de la Banque du |<mPle, cela vaudrait quelq par M. Jean-Paul Verscheclden 


LE DEVOIR 


La question de la mauvaise répartition des impôts sco- 
laires s’est posée en Ontario. Et malgré les protestations dis- 


. en éclairant les  … courtoises de quelques mauvais esprits, l'Hon. M. Hepburn a 
ÿ = à en jforman es consciences, en La ÿ : : : 
Maintenant c'est fini. Car le nègre, {tant dans l'âme les dons célestes, per- promis en paroles encourageantes qu’il allait y voir. C’est une 


tre que les bons mots ne sont d'ordi-|un certain David Freedman (évidem- imettra à la jeunesse de traverser affaire qui intéresse tous les catholiques et il faut espérer que 


Le Eee en ri revus Fe EE Re are isans faiblir, d'un coeur ferme, ces | le sujet porté dans la discussion publique va faire ici son che- 
et corrigés. Mais le commun des mor-;dence de ré r : : | 
tels, comme vous et nous, aime mieux |démontrer que l'esprit d'Eddie Can- min et qu'une prompte législation réglera cette difficulté. 
croire que le calembour de M. X.{tor, c'était lui. On n’est pas plus mal] Ces pages écrites par M. Jean-Paul 
appartient à M. X. et ce n’est qu'à élevé! Qui assure à M. Freedman que | Verschelden, avocat au barreau de 
cette condition qu'il le trouvera plai- | ses mots sont amusants en eux-mê-|Montréal, l'Oeuvre es Tracts vient 
mes et que la manière de les dire |de les publier en une élégante bro- 
m'était pas les trois quarts de leur |chure. Tous les jeunes et ceux qui 
Or jugez maintenant de la gravité succès? Cela s'est vu. D'ailleurs, si {s'intéressent à leur sort liront avec: 
de l'aventure qui afflige le calembou- nous avons bonne mémoire, les ca- profit cette plaquette. Elle se vend 
riste Eddie Cantor. Le bonhomme S'é-! Liibours de Cantor n'éfaient pas [10 sous l'exemplaire, à l'Action Pa- 
tait fait une sorte de réputation de iment amusants, du moins pas pour |roissiale, 4260. rue de Bordeaux, Mon- 
comédien auprès des amateurs de ci- tous le monde. Stimulants du gros |tréal. 
néma. lorsque les pellicules n'avaient rire, sans doute. Mais pas du rire 
pas encore la parole. I lui suffisait délicat ni du sourire. I1 ne manquait 
alors de rouler ses gros yeux hippi-|1 ces mots que peu de chose: de la 
ques. Le public se tordait. Mais du et de la subtilité. Y a-t-il 
moment que le cinéma se mettait à là de quoi monter la tête d’un nè-! 
parler, Eddie Cantor ne pouvait pas gre?-M. G. | | 


| dures afnées. 
1. 


Jacques SAURIOL. 


Un patriote : 
Armand La Vergne 


rester muet Naissance du nègre: 


Cantor devient un parfait “wise- LE CANADA 


Sous ce titre, l'Oeuvre des Tracts 
vient de réunir en une élégante pla- 
Ê les principaux articles publiés 


récemment sur le regretté député de 
Montmagny. On y trouvera non seu- 
lement des notes biographiques et un 
apercu de sa carrière mouvementée, 
mais encore et surtout un jugement 
isur son caractère, une appréciation 
de sa vie publique. A côté de jour- 
nalistes québécois bien connus comme 
Eugène L'Heureux, Omer Héroux et 
Louis Francoeur, on est heureux d’en- 
tendre la voix des champions des mi- 
norités françaises de l'Ontario et de 
Charles Gautier, Raymond 


IL Y A VINGT-CINQ ANS 


Le Courrier de l'Ouest écrivait le 21 avril. 1910: 

Les fermiers albertains s'intéressent beaucoup à l'achèvement du canal 
Panama qui ouvrira ln “route de l'Ouest”, pour l'expédition des grains al- 
bertains en Europe. SA Be 


; ; 1 
M. l'abbé Bérubé, missionnaire-colonisateur, prévoit que plusieurs mitiers 


Denis et Donatien Firémont. C'est 
une belle gerbe de témoignages dé- 
posés sur la tombe du vaillant cheva- 
lier de-la race canadienne-française: 

Cette brochure est ornée d'une bel-| 
le ‘photographie d'Armand La Ver- 
gne. Élle se vend 10:sous l'exemplai- 
re, à l'Action Paroissiale, 4260 rue de 
Bordeaux, Montréal. 


de canadiens-français .et de franco-américains viendront s'établir dans l'Ou- 

est cette année. 1H en vient depuis un mois de l'Orégon et des Dakotas, 
L'Enquête sur Y'A. & G. W. R. vient de se clore et la voie de ce chemin 

de fer -est reconnue dé par les ‘témoignages supérieure comme construction, 


aux spécifications du contrat. Entre autres témoins, on à entendu: M. R:B. 


Bennett, un’ des promoteurs de la Compagnie. L Le RE et 


Î 


PAGE 4 


LA SURVIVANCE 


24 AVRIL, 1935. 


JOUSSARD 


Semaine-Sainte. 


C'est avec raison et avec plaisir que 
nous enregistrons cette semaine du 
27 courant au nombre des jours bien 
remplis, “dies pleni”, de la Sainte E- 
criture. Nous espérons que cette se- 
maine fera époque dans les annales 
de notre paroisse tout comme dans 
l'ordre de notre salut éternel qui a 
été opéré par notre divin Sauveur il 
y & 1935 ans et dont l'anniversaire des 
derniers événements, souffrances, 
passion et mort sur la croix et enfin 
résurrection est rappelé chaque an- 
née dans ces imposantes et impres- 
sionnantes cérémonies de la semaine 
sainte. 


Aussi les fidèles ont-ils compris le 
sens chrétien des cérémonies uniques 
dans, l'Eglise catholique en s’appro- 
chant en très grand nombre — l'ex- 
ception n'étant que pour confirmer 
la règle — des séérements de péni- 
tence et d'eucharistie et en assistant 
régulièrement aux différents offices 
et exercices du culte. Dieu en soit 
loué et remercié. M. le curé avait l'ai- 
de obligeante du R. P. Petours; le R. 
P. Rainville, assistant, étant allé pré- 
ter main-forte au curé de Girouxville. 


Hiver exceptionnel. 


De mémoire de vivant, on n'a encore 
vu hiver aussi rude et aussi long. ! 
Quend on songe que le premier mai; 
est à nos portes et que des trâineaux 
sillonrieront encore les routes ruralés, 
faisant détour sur le lac en face du 
village. Ce n'est que ie jour de Pâques 
que M. le curé inaugura la saison des 
roues en se rendant à la mission en 
“buggy.” Tout de même, il faut ajou- 
ter que le beau temps chaud est arri- 
vé et la neige disparaît à vue d'oeil. 
X est bien temps. Ce sera un hiver- 
record sous tous les rapports. Heureu- 
sement que les prophètes voient et 
prévoient à cause de cela une récolte 
abondante. Il est à espérer que certain 
prophète malavisé et malchanceux ne 
vienne prédire des prix de 2-3 et 400, 
le minot, ce serait le comble. 


Accident malheureux. 


M. l'abbé À. Charest, secrétaire del 
Mgr Guy, OM. à Grouard a eu le! 
malheur de glisser en arrière du snow-: 
mobile qui le ramenait de Mclennan ; 
et ex voulant se garer, l’hélice lui | 
coupé les cinq doigts de la main gau- 
che presqu'à demeure. Deux heures 
après, un avion de Fort McMurray le 
conduisait à Edmonton en compagnie 
du R. P. Flosch, O.M.I. Les dernières 
nouvelles sont rassurantes et l'état 
du vénéré patient s'améliorant cha- 
que jour. Nos sincères sympathies au 
sympathique abbé Charest et à sa 
Grandeur Mgr Guy, O.M.I. 


Billets de banque en français. 


Il est à souhaiter que dans nos cen- 
tres de langue française, on ne soit 


- pas assujetti au régime de malveil- 


lance, de terreur et de jingoisme qui à 
cours à Montréal, rapportent les jour- 
naux de l'Est. Nous voulons des bil- 
lets jumeaux, français et anglais “bi- 
Jlingues” sur le même billet et non pas 
sur billets séparés. Ces derniers sont 
de faux bessons et nous n'en voulons 
pas. -——Corr. 


DONNELLY 


Dimanche, le 14. le Cercle local de 
J'ACFA, tient son assemblée mensu- 
elle. Une surprise attend l'assistance 
au cours de cette heure agréable où 
tous s'entretiennent des questions 
d'intérêt pour nous Canadiens-Fran- 
çais. Après la prière d'usage, la Jec- 
ture des. minutes et de la correspon- 
dance, M. le président ouvre la dis- 
cussion sur les sujets à l'ordre du 
jour. Il parle de l’état financier de: 
notre association au bureau central | 
et dit même qu'il y a grande nécessi- | 
té de faire encore plus d'effort pour 
maïntenir l'oeuvre. A cette fin, une 
vente de billets est proposée. Le pro- 
gramme se poursuit. Il est décidé que 
la Croix de Cartier soit érigée sur le 
terrain de l’école avant la clôture des 
classes. On aborde. aussi la question 
du travail le dimanche. Un comité, 
bien choisi, est nommé par les mem- 
bres pour surveiller et aider à main- 
tenir cet appel de faire du dimanche 
une journée de repos. Il s’agit main- 
tenant d'aider à la nomination d'un 
officier bilingue pour le bureau d'or- 
ganisätion du N.AR. M. le président | 
nous dit que M. Roméo Baudet de. la 
province de Québec, est l'homme tout 
trouver; à nous de faire les deman- 
des. La formation d’un bureau de co- 
Jlonisation dans notre village est le 
sujet suivant: ceci permettra l'éta- 
blissement des nôtres sur les terres à 
vendre. Nous voilà rendu au numéro 
des surprises! “Je vous ferai faire 
uc petit voyage aux Indes”, nous dit 
M. le Curé. Personne semble reculer 
à cette proposition. Nous partons donc 
pour le Ceylan où notre curé actuel 
a déjà exercé l’apostolat durant un 
an. Avec lui nous voyons des Hin- 
dous. Nous apprenons leurs coutu- 
mes, habitudes, toutes choses aussi 
intéressantes qu'instructives. Le vo- 
yage est bientôt terminé et il nous 
faut revenir chez nous; le trajet se 
fait rapidement et sans déplacement | 
aucun. M. le président remercie M. 
le Curé de sa conférence appréciée 
et l'assemblée se termine et l'on chan-: 
te ensemble, O Canada! To 


Pensionnat des Soeurs de 


FALHER 
Ha l’Assomption, S.V. 


Dimanche le 7 avril avait lieu à 
Falher, une séance dramatique et mu- 
sicale, sous le patronage du “Cercle 
Faiher” de l’'ACFA. Cette séance or- 
ganisée par Mme J. C. Hardy, à rem- 
porté le plus grand succès. 


BULLETIN DE PAQUES. 
FRANCAIS 


C. supérieur: 


PROGRAMME Mile Florence Ouellette …… 965% 
lo Duo de piano: par Mmes F. Ren-|Ccurs moyen: 
Mile Thérèse Vallée 97 
thiers et W. Beauchamp. re année “a”: 
20 L'Eglise de la Madeleine: Déclama-| Mlle Pauline Deschêne 73 


tion exécutée par Mme M. Beau-\%e année “b”: 


champ. Mile Marcelle Bérubé 80 
. 6e année: 
80 Solo de violon: par M. E. Phalam-| Mile Emilie Girard 63 
pin, accompagné par Mme F. Ren- 
thiers. 
40 Opérette en 1 acte: “Les Secrets | PRE Le pellotier 81 


de la Baronne.” lère année: à 


La Baronne: Mlle Dora Fournier. Mie Marguerite Bouffard T. Bien 
Hortense, servante: Mlle Giiberte | COS spécial: 


Gagnon. ; | Mile Marion Taylor 66 
Athenais, autre servante: Mile An-| ANGLAIS 
toinette Pelletier. ’ a 
50 Solo de clarinette: par M. Roland grade: 
Hardy. accompagné par Mile D. Ps ee HAT tin 85 
RL de Pâques”: Déclama-| Mile Madeleine. Beauchemin … 84 
Mm -|10e grade: : 
D Te Re OR A TR GE niale Hrapuiethe 78 
To Chant canadien pour la circons-|%e grade: 
tance: Solo: M. Léo Lavoie. Au pia-| Mle Jeanne Keroack Hans TT 
no: Mlle D. Fournier. 8e grade: . : 
80 Duo de piano: Par Mmes F. Ren-! Mlle Pau ine Deschêne 85 
thiers et Beauchamp. Te pra : 
9o Le Zéphir: Déclamation par Mme -Mlle W. la McDonald 
M. Beauchamp. 6e grade: ss de 5 
100 ‘Bon Sang Ne Ment Pas”. Ph Den Mireault 
ne ue He POSTERS NE : Mile Jeanne Hamel 83 
Marie-Alice: Mme H. Tousignant, |%e grade: ; À 
Paulette: Mlle Antoinette Pelletier. se ps Northcote 77 
Suzanne: Mme M. Beauchamp. grade: 
llo Solo dé clarinette: par M. R. Har- Mlle. Rosie Danis Très Bien 


ee un A PE 


nier. À Sr à 4 
; A .'Piété: Mile Yvette Pépin. 
renoue du RkR. ss Lajoie, OM. Politesse: Mlle Claire Hamel. 


m Cr : . | Application: Mile Ena Morritt. 
ee ed ps . Inst. religieuse: Mles Yvonne Dia- 
çon ont contribué au succès de cette nu annees A en eue 
séance. Ordre: Mlle Gladys Cunningham. 
Economie domestique: Mile Françoise 
£ Feu 

‘ Exactitude: Mlle Aimée Coulombe. 

Le Triduum que nous avons eu en !F? a ; 
préparation au devoir pascal, a été: F re Barry et Yolan- 
Do a ee ee Violon: Mile Thérèse Beauchemin. 

: : : Chant: Mlle Béatrice Sirois 
traite et régulièrement suivis par les! : 
fidèles ont créé un intense intérêt. En —— 
apôtre épris de l'amour des âmes, le 
R. P. prédicateur esquissa en traits! 
vivants les points essentiels du Cre- 
do; et le but de la vie qui doit être 
autre chose qu'une série de plai- 
sirs variés. Le R. P. Binet, OMI.. , 
s’est acquis des droits à la reconnais- | Qu'elle nouvelle surprise nous ré- 
sance des paroissiens de Falher, et | serve aujourd’hui votre assemblée ré- 
ses instructions d'une haute valeur, | oulière? | 
auront illuminé à la clarté de son é- ! Voilà L 
rudition et de sa charité, le sentier | o"a ce que semble demander le 
déjà tracé. Remerciements au R. P.irégard interrogateur des élèves. 
Lajoie, O.M.I. pour avoir procuré à! Comme d'habitude l'assemblée s'ou- 
où po D de Rs Hu vrit par la prière et notre beau chant 
nn généreux éohcours ouye d'Avant-Garde, Sous la direction de 

Mlle Marie-Ange Bérubé: la réunion 


La pénible et grave accident surve- 
nue à M. l'abbé Charest, secrétaire de |fut un succès. Miles Laurette Leblanc 
et Emilienne Villeneuve nous firent 


Son Excellence Mgr J. Guy, O.M.I, a 

jeté la consternation ici. Qu'il veuille ay: CE 
bien ainsi que Sa Ce senter | leur chant “L'Orpheline ; 
nos profonds regrets et nos sympa-|Suivit de la composition de Mile Si- 
thies très respectueuses dans cette 


terrible épreuve, avec les voeux 


Sec.-corr. 


4e année: | 
Mle Bernadette Bernard 93 


BEAUMONT 


|mone Magnan et la devinette trés 
que comique de Laur i À 
nous formons pour sa guérison. ù » SE RSR tes 


Mme D'Aoust nous prie d'annoncer |AU£ldues remarques sur la politesse 
que son fils, M. Eudon, a perdu jeudi faites par M. Robert Chalifoux fu- 
dernier le 11 avril une paire de cou- irent bien applaudies. 
vertes à chevaux, en charroyant du} Mile Rachel Chalifoux indiqua un 


DE ae re ae A en moyen très pratique de faire un très 


sonnes complaisantes qui en auraient |bon caréme. La classe fut intéressée 
de 7 ue l’obligeance [d'entendre le compte-rendu des con- 
‘en avertir le propriétaire. tributions, qui devra être envoyé sous 
k : ed ni 
y US Mons Que Ma |Peu. Après quelques remarques et 
dame E. Chevigny, musicienne elle- i Plusieurs propositions, on termine par 
même lui a cédé à des conditions a-|“O Canada”. 
vantageuses pour Mlles Anita et Jean- 
ne. 
Mes J. Leduc, M. Ange Levesque, | 
G. Viens, Mme Louis Labbé, MM. F. 
Poirier, Turcotte, A. Courchêne, D. 
Forgues, J. L. Viens. Paul Despins, F.: 
Girard et Adélard Giroux voudront | 
bien ne pas se formaliser d'un oubli! 
regrettable mais bien involontaire qui 
s'est glissé dans la dernière corres- | 
pondance locale faisant suite aux! 
échos du bazar, mais. n'est-ce pas| 
une compensation de se rappeler à} 
l'occasion, que “les derniers seront les | 
premiers” et vice-versa. —Corr. 


Emilienne Villeneuve. 


. LAMOUREUX 


Au risque de répéter ce que beau- 
ccup de correspondants vont écrire 
cette semaine, disons que l'état des 
chemins de campagne est déplorable 
et c'est tout un problème que de se 
transporter d’un endroit à l’autre. Ici, 
la terre est découverte; 1à il y à en- 
core cinq ou six pieds de neige a- 
moncelée par le vent. En dépit de 
tous ces obstacles, nos braves parois- 
= ont bien suivi les offices de la 


AMICALE 


L'AMXCALE SAINTE ANNE DE 
FALHER convoque fous ses membres 
pour le mercredi après Pâques soit le 
24 avril à deux heures. | 

Bienvenue à tous les chers anciens 
et anciennes de l’école Sainte Anne! 


semaine sainte. Le Jeudi-Saint, nom- 
breuses communions: le jour de Pà- 
ques également. Et dans cette grande 
solennité, comme les voix des chan- 
tres faisaient retentir gaiement l'Al- 


notre église ornée de ses parures de 
fête et toute illuminée! 
Vers la fin de la semaine, c’est-à- 


k 


dire les 26, 27 et 28 avril, nous aurons 


| AVANT-GARDE DE L'ACEF.A |ladoration des Quarante Heures en 


DE FALHER. union avec les fêtes de la clôture du 


Jubilé à Lourdes, selon 1a direction de 


notre Archevêque. Eh puis, notre pa- 


2:00 L'A.C.F.A. : Sa nécessité, ses résultats. de 


Les membres du Cercle St-Jean- 
Baptiste se réunisent en Avant- 
Garde le jeudi, 4 avril. Ils ont le plai- 
sir de recevoir la Directrice du Cercle 
Sainte Anne dont c'est la fête patro- 
nale, Tous les membres du Cercle 
Guy de Fontgalland y sont présents 
ainsi qu'une déléguée du Cercle Ste 
Croix. 

Après la prière M. le Président sou- 
haïte 1 bienvenue et offre des voeux 
de fête à l'héroïne du jour. É 

“Clochers de France” est entonné 
avec l'entrain accoutumé aux Avant- 
Gardistes de ce Cercle. “Le salut au 
drapeau” précède la lecture des mi- 
nutes. Une poésie de Blanche Lamon- 
tagne: “La voix des Champs” est ré- 
citée par Mles Bernadette Morin, 
Antoinette Moulun, Jeanne Constan- 
tin et Adrienne Vernart. . . 

Plusieurs membres présentent des 
“Savez-vous que.” et des ‘pensées 


Naissances: Marie Marguerite Alice profondes” de nature à faire réflé- 
Giroux, enfant de Olive Giroux et de Se et à A de mere Mile 
Eva Roy. L'enfant née le ler avril, a! Blanche Aubin c “ES es solos du 
été bantisée le 14 avril. Parrain et | ‘Credo du pêcheu M. Armand La- 
vergne, le vaillant défenseur de nos 


DE no FOSSES AReS droits dont la mort est récente à 
LS Ottawa, est lu par Mile Yvette Marti- 


Marie Anne Cécile Pariseau, en-|neau. Soeur Directrice veut bien ex- 
fant de Joseph Pariseau et de Béatri- |pliquer le ‘pourquoi du deuil national 


. © Nadeau. L'enfant née le 2 avril, dont cette mort est cause, Mile Ju- 


a été” baptisée ‘le’ 14 ‘avril. Pärrain:|lette Hachez donne lecture du der- 


. Paul-Henri Côté: marraine: Yvette nier numéro du “Petit Jour” lequel 


AR ire . {fait connaître les origines du. jourhal 
Adèle Boulet, sec... 


-let”ses différentes étapes. Soeur’: Di- 


léluia et les hymnes pascales : 


É est sous le patronnage de N.-D. 

de Lourdes, par conséquent nous a- 
vons une raison spéciale de bien sui- 
vre ces exercices. Le R. P. Fortier, SJ. 
sera le prédicateur aux différents of- 
fices pendant ce triduum. 

M. Eugène Fontaine a déménagé la 
semaine dernière et nous a quitté dé- 
finitivement pour s'établir à Chau- 
vin. M. Alcide Guertin va maintenant 
occuper 18 maison laissée vacante par 
le départ de M. Fontaine. ° 

M. Emilien Paradis s'est coupé as- 
sez grièvement la main en fendant du 
bois. Le médecin à du faire plusieurs 
points de suture pour fermer Ja plaie. 

M. Oliva Lamoureux a eu une at- 
taque de paralysie ces jours @erniers. 
Son état est stationnaire et:il doit 
garder le lit. Mme Henri Boisjoli est 
de retour de son 
où elle avait été 
géline. —Corr. 
a __—— 
rectrice lit et commente la causerie 
radiofusée par M. J.-B. Boulanger sur 
“l'alcoolisme”, Tous ceux qui n'ont 
pas de radio peuvent en prendre con- 
naissance en lisant le “Petit Jour”, 
Un vote de félicitations ‘sera adressé 

là notre jeune journaliste, La briève- 
té des heures nous oblige à remettre: 
une partie du programme, _ 

-'Bien apprétiés sont les discours: de 
nos invités. L'ajournement et l'hym- 


voyäge à Donnelly 


ne national mettent fin:à la réunion. . 


visiter sa fille An- | 


PROGRAMME DU CONCOURS 
REGIONAL DE L’ACFX 


qui aura lieu à FALHER 
les 2, 3 et 4 juillet, 1935. 


2 juillet... MATINEE 


8:00 Messe basse célébrée par Son Excellence Mgr Guy, O.M.I. 
Cantiques appropriés à la circonstance. 
Sermon: “l'Eglise et les questions de races et de langue— 
le vrai patriotisme.” Prédicateur: le T. R. P. U. Langlois, 
O.M.I.,, d’Edmonton. 

10:00 Inscription des délégués; adresse de bienvenue par le Dr 
W. Desrosiers, président du Congrès. Formation des dif- 
férents comités. 

12:00 DINER. 

* APRES-MIDI 

2:00 “Histoire régionale appropriée au besoïn de la circonstance”, 
R. P. D.-A. Gobeil, O.M.I, Falher. à 

3:00 “L’ECOLE” — enseignement du catéchisme et du français 
dans nos écoles; moyens à prendre pour améliorer notre 
Situation. R. P. J. Fortier, S.J., Edmonton. 

Discussion. : 
6:00 SOUPER. | | 
8:00 Soirée récréative par les avant-gardistes de la région. 


3 juillet... MATINEE 

9:00 “La colonisation par rapport à notre survivance.”’ M. J.-E: 
Laforce, Montréal. ue. 

(Un film intéressant sera montré durant cette conférence.) 

10:00 “L’Agriculture en fonction de notre survivance” 

| M. J.-H. Tremblay, BS.A., 

ler Vice-président général de l’'A.C.FA., Edmonton. 

12:00 DINER. ù Hd 

. APRES-MIDI 


: Dr L.-O. Beauchemin, président-gén., Calgary. 
| Léo Belhumeur, secrétaire-gén., Edmonton. 
3:00 “Comment tenir une assemblée de cercle pour la rendre 
intéressante.” M. Edouard Cimon, Donnelly. 
4:00 “La Bonne Presse sous toutes sès formes.” 
nn RP. Gérard Forcade, O.M.I, Edmonton. 
5:00 Discussion. : Nes ah FD LS 
6:00 SOUPER. 4 Ù : 
8:00 “L'Eglise et la question sociale”, 
R. P. J.-L. Binet, O.M.I, D.D., Peace-River. 


mèdes à y apporter.” Dr W. Desrosiers, McLennan. 


4 juillet... MATINEE | 
8:00 “Organisations de la jeunesse et des oeuvres post-scolaires”. 
R. P. Routhier, O.M.I., Edmonton. 
9:30 Débat par les Avant-Gardistes de la région. 
12:00 DINER. É 
2:00 Président, M. Edouard Cimon. 
Rapports des comités de résolutions et autres. Discussion. 
libre. ; 
4:30 Formation du Comité régional. 
5:00 Salut du Très Saint Sacrement. 
6:00 BANQUET. Discours des invités. 
8:00 Séance de clôture. 


A.M.D.G. 


| 
| 
| 


-comme.la crise nous oblige de le faire. 


AD PAR -4 OC € +R QD {MERE GUERRE SN * GED EC 


Tribune libre. 


Rte) 
an es rence  


( BONNYVILLE 


Monsieur le Rédacteur, 


Je veux vous féliciter pour vos ma- 
gnifiques articles sur nos questions 
religieuses et nationales; ça fait du 
bien de les lire. Et je voudrais vous 
demander votre précieuse collabora- 
tion afin d'obtenir les allocations fa- 
miliales, ainsi que de l’aide mater- 
nelle. N'est-ce pas qu'il est bien temps 
que nous les demandions ces alloca- 
tions, quand tout le monde discute 
le crédit social, le secours direct, etc. 
Nous ne pouvons pas approuver ce 
nouveau. système, puisque nos en- 
fants sont ignorés. N'est-ce pas à 
nous, pères et mères de familles nom- 
breuses, qui avons le plus à souffrir 
de cette crise, quand nous voyons nos 
petits, manquer du nécessaire. Et 
n'est-ce pas nous qui sommes les plus 
gros consommateurs dans les. temps 
normaux, Alors si nous avions les al- 


DONNELLY 


AVANT-GARDE BELHIUMEUR 
Assemblée du 5 avril 


C'est un grand jour pour les A.- 
Gardistes aujourd'hui! L'assemblée 
générale à laquelle assistent, M. le 
Curé, M. E. Cimon, président du cer- 
cle Iccal de l'A.C.F.A. et Rév. Mère 
Provinciale a lieu dans la salle pa- 
roissiale. 

Après l'ouverture d'usage, lecture 
des minutes et de la correspondance 
et la bienvenue aux distingués visi- 
teurs, M. le président général donne 
son mot d'ordre: “Comment servir.” 
A côté du devoir. générai il en est 
un qui s'applique en particulier à tout 
Canadien. français. Voici: servir sa 
race c’est d’abord l’enrichir de sa 
propre personnalité car chacun a sa 
part. D'où il suit qu'il faut développer 
en nous, deux qualités qui nous vien- 
nent de deux facteurs de notre race: 
la foi catholique et la culture fran- 
çaise. Servir sa race c’est enfin faire 
rayonner son esprit dans les domai- 
nes établis de l'activité humaine, 
dans la vie sociale, la vie familiale, 
la vie politique, la vie religieuse. 


Uri intéressant dialogue sur l’année. 


| liturgique nous est donné par quel- : 


ques membres du Cercle Taché..Nous 
Tepassons, l'une après l'autre, les cinq | 


locations familiales, ici dans le Cana-| Lérodes ecclésiastiques. - 


de, nos enfents seraient mieux ins- 
truits, nourris, logés, habillés, et nous 


M. le Président du Cercie local nous 
parla du Congrès Régional qui aura . 


pourrions les faire soigner. quand :ils| lieu aù commencerent dé juillet, 


sont malades. Tel est l'eau du moulin 
qui retourne à Ja rivière. Les maisons 
d'éducation, le médecin, le boulan- 
ger, le boucher, le cordonnier, le-rnar- 


Chand. etc., tout le monde en profi-| 


nous invite à faire de la propagande : 
en faveur du dit congrès, afin que le 
plus grand nombre possible y assiste, 
car le succès est assuré en autant que 
les ‘citoyens se prèteront. 


Les benjamins de l'école ont, com- 


teraient et nous n'élèverions pas une|me toujours, leur petit numéro. très . 


génération d'ignorants et d'affaiblis, 


Il me semble que nos journaux reli: 


‘{gieux et nationaux devraient deman- 


der et insister auprès de nos gou- 
vernants, afin que nous ayions. jus- 
tice, cer après tout c'est nous qui ren- 
dons le plus de service à l'état. 1 
vaut mieux que l'on aide à nos pau- 
vres pères.et mères, qui ont.une fa- 
mille nombreuse, que de dépenser tant 
d'argent, comme on en dépense encore 
pour l’émigration et pour'l ‘crédit 
Social qui est un véritable danger de 
donner de l'argent à ceux qui sont 
capables d'en gagner. Quand on laisse 
les enfants sur le seul soutien du pau- 
vre père et de la pauvre mère, qui ne 
peuvent plus travailler. Je pourrais 
vous citer des cas misérables, et qui 
vous feraient verser des larmes. C'est 
une question de vie où de mort pour 
la famiïle nombreuse. Cette crise a- 
gravée de crédit social. Alors j'espère 
que tous nos journaux catholiques 
vont se réunirent ensemble pour pro- 


tester contre ces idées -communistes, 
et presser les gouvernements provin- 


ciaux et fédéraux. afin qu'ils aident 
aux familles nombreuses et qu'ils ac- 
cordent l’aide maternelle qui est né- 
cessaire, afin que nos mères cana- 


diennes continuent à ‘faire leur de- 
voir et plus tard ne pas enseigner à 


leurs enfants la révolte contre notre 
système social, car il ne faut pas ou- 
blier que la pauvreté est bien mau- 


Re emerermemmns | VAiSE Conseillère et qui pourra blâmer 


DONATEURS POUR LE CONCOURS 


9:30 “Situation économique actuelle: ses causes, ses effets, re- 


DE FRANCAIS DE 1935.) 


Nous publions, cette semaine, une première liste des dona- 
teurs pour le Concours de Français de 1935. Nous les remercions 
très sincèrement et nous espérons qu’ils auront beaucoup d'imi- 
tateurs. . 

Nous faisons donc appel à la générosité de toutes les per- 
sonnes qui s'intéressent à la diffusion du français et leur de- 
mandons de souscrire à cette oeuvre si importante. Même les 
plus petits montants seront acceptés avec reconnaissance, “les 
petits ruisseaux font les grandes rivières.” Au nom des petits 


jfranco-albertains, nous disons d'avance, “Merci!” 


Léo Belhumeur, 
Secrétaire général. 
St-Maïtin, Vegreville 
St-Emile, Legal 


RSS LES CEE CE CECEEEREEEEEERRERRENN SNS TENnE 


SELLE LEE EECEEEPECENEENNRR TONNERRE 


LEE EE EEE EEE EPETNNENRRNPNNNANENNN 
DLL LEE ELLE LEE ETC EEECENREESSRRN RER 


D. 
D 
D. 
D. 
D 
D 
D 


RL ES CLE CEE CE CE TEEN 


RR. SS. Assomption, St-Paul 


SELLE CEE E CEE PE CETTE ERNENENENNRRENERS 


COCEPETE EEE Vorone 


M. Joseph Normandeau, Lamoureux 
M. Arthur Lamoureux, Lamoureux 
D. S. Springfield, Legal 
D. S. White Land, Guy 
D. S. St-Cyr, St-Paul 


RASE LE ELE EEE 


DRE LE EL EEE CEE PE PENENNSRNRRNTRNNNNRNE 


LL EEE CET EPEENNENSRNSERRRN 


DELLE LEE EEE EEE UNE 
LALALEL EEE ERENNNEENEENRNNNITENN 


VEGREVILLE 


VEGREVILLE 


Avant-Garde St-Martin. Dimenche, le 14 avril, l'Association 
Canadienne Française a eu une as- 
Le 31 mars dernier les avant-gar- 

distes de St-Martin cél ébraient le f6- semblée qui à été très bien atten- 
due. Le Cercle a eu l'honneur d’avoir 
te de la R. Mère Supérieure du cou- un nouveau membre dans la personne 
vent de Vegreville. Les petits acteurs de M. Belliveau qui auparavant de- 

et actrices firent preuve de beau- | ‘ 


coup de savoir-faire: car, pièces |réuratt =: Morivie, 
chants, récitations, etc. furent rendus! Si les chemins sont en bons états. 
d'une façon tout-à-fait charmante. Notre Cercle se propose de donner un 
neue des penbre LE pe- | concert à l'école Dubuc le 24 de ce 
e 2Ssociation ont aussi mon eurs : ë À 
aptitudes en affaires, en vendant des mois et en même temps faire le ti 
billets pour la rafle d'une boîte de 
chocolats. 


Le profit de cette. initiative, nous 
l'envoyons à notre.bon papa LeMoyne:. 


piastres en or. : : 
La tempête de neige que nous a- 
vons eu samedi à tant amoncelé de 


pour aider à l'explosion de sa bour- 
se, C'est toujours avec un grand in- 
térêt que nous lisons.les colonnes de 
notre chère petite “Survivance”, et 
nous lui, souhaitons: bonne fête et 
longue vie à l’occasion de son premier 
anniversaire et je suggère que le jour 
de cette belle fête, :chaque Avant- 
Garde mange un beau gâteau. sur- 
monté d'une chandelle: sans. oublier 
toutefois la recommandation de dire 
en commun une. prière fervente: pour 


obtenir les. bénédictions. du ciel sur. 


l'oeuvre et les ouvriers... Ë 


us, 


:-. ….Xvette:St-Hilaire, sec. 


neige sur le chemin de l'hôpital Gé-| 


nérale que les docteurs sont obligés 
de laisser leurs automobiles près de 
l'école séparée et faire le reste du 
trajet à pied. Br sé | S 
Les enfants de l'école séparée ont 
a peu près fini les examens pour le 
second terme de l'année, Les ins- 
titutrices aussi bien que les élèves au- 
ront la chance de prendre quelques 
jours de repos bien mérité, 
: Cor... 


des billets vendus pour le cinq 


$ 


les pauvres parents de viser à la fa- 
mille économique, quand ils n’ont pas 
de quoi manger et s'habiller que pour 
deux? On craint les bouches inuti- 
les. Je parle en connaissance de cause, 
quand je demande de l'aide pour la 
fämille nombreuse, puisque j'ai moi- 
même 9 enfants, de 1 an à 16 ans et 


je sais ce qu’il en coûte pour loger, 
vêtir et nourrir une pareille nichée. 


IE serait nécessaire que l'on distri- 
bue et-propage le bulletin du R. P. 
Lebel, SJ, sur les allocations fa- 
miliales qui a été écrit en 1927. Ah! 
si tous les Canadiens-Français li- 
saient ce bulletin, personne ne refu- 
serait ensuite d'aider cette oeuvre qui 
devrait être une des premières, de 
toute la société bien organisée. 

Espérant Monsieur que ma lettre re- 
cevra votre bienveillante attention, je 
me souscris votre très obligée, 

Mme Eug. Lord. 


intéressant: aujourd'hui, lecture des 


"Choux ‘à la Crème” est faite par 


quelques membres du cercle La .Vé- 


rendrye. : 


j ‘Les membres du Cercle Langevin : 


nous.'font connaître d'une manière‘ 
assez. précise, ce. que notre. grand -na.. 
vigateur canadien-français, le capi- 
taine “Bernier, a fait, et jusqn'A quél 


{point.on paralyse ce marin dans l'at-… 


teinte de son but, comment it par- 
vint à son idéal pour lequel il luttä& 
jusqu'au bout. --. De UE sue 
‘Après un chant: “Ils ne l'auront 
jamais”, et une déclamation “Fierté 


Îde la langue française” dans lesqiels 


morceaux les avant-gardistes font. . 
passer toute leur âme de jeunes ca- 
nädiens-français, M..le Curé et M. E.' 
Cimon, tour à tour, félicitent et don- 
nent de chaleureux encouragements 
aux membres. : 


Tous se quittent après la prière et 
le chant national “O Canada”, maïs 
avec le désir de se réunir bientôt. 


L'Avant-Garde Belhumeur offre ses 
plus chaleureuses félicitations aux é- 
lèves de l'école St-Aubin de Chauvin, 
qui ont, tout récemment, fondé les 
Cercles Alonie de Lestres et Long 
Sault de l’Avant-Garde, ainsi qu'à 
leurs dévouées Directrices, pionniè- 
res de njtre Avant-Garde Belhu- 
meur. 

Adèle Boulet, sec. 


BONNY VILLE 


AVANT-GARDE BONNYVILLE 
Cercle Notre-Dame des Victoires. 


Le sujet de notre dernière assem- 
blée devait être une lecon d'histoire 
“sainte, donné par un avant-gardiste. 
; Il avait été décidé que cette leçon se- 
rait donnée par deux élèves de cha- 
que grade. Mlles Berthe Sabourin et 
Thérèse Lacombe étaient choisies 
pour le Grade V et Milles Gisèle De- 
mers et Adrienne Boisvert pour le 
iGrade IV. Tous les avant-gardistes 
étaient très intéressés à écouter ces 
petites institutrices improvisées. Mais 
on se réjouissait de les entendre ques- 
tionner leurs élèves. Elles réussirent 
si bien qu'à certains moments on ou- 
blia qui elles étaient pour leur répon- 
dre “oui ma soeur”, surtout pendant 
la leçon de Mile Thérèse Lacombe 
“Sortie de l'Egypte” laquelle nous 
captiva. : 

Il ne nous restait plus que le temps 
de choisir le sujet de notre prochain 
travail. Une joute en Géographie fut 
le sujet choisi. 


Le chant “O Canada” termina 


l'heure de l'Avant-Garde. 


VINS de qualité pour nos “SOZREES” 


Néanmoins à 


prix populaires ! 


Les vins HERMIT PORT et HERMIT 
SHERRY sont assez bons pour la meilleure 


“soirée”, mais dont le coût est assez bas 
pour permettre son usage quotidien dans 
la famille... ce sont des produits de plus 
grand vignoble du Canada et ils sont FOR- 
TIFIES À L'EAU-DE-VIE PURE afin 
d’en réhausser la richesse de corps et de 
bouquet... Tout le monde aime ces vins 
et comme ils sont peu coûteux, le nombre 
des usagers croît d’un jour à l’autre ! 


BOUTEILLE de 26 
BOUTEILLE de 40.02... $1.00. 


à Cette annonce n'est: pas. insérée-par 


"de l'Alberta, ni par le gouverné 


Je Bureau de Contrôle des liqueurs 
ent de la province de l'Alberta: … …. 


24 AVRIL, 1935 


D 


BONNYVILLE | SAINTE-LINA 

La soirée de dimanche fut au-delà | 
de nos espérances, tant que nous y à-; 
vons trouvé de nouveaux et de per- | 


fections. Un bien cordial merci à qui favait lieu chez le vice-président, Lio- 


Cercle Coulombe de l’'ACJC 


L'assemblée mensuelle du 11 avril 


de droit, et félicitations à tous. Le incl Mageau. Un bon nombre étaient 


résultat rapporta 856.00. | présents. Après la prière, la lecture 


Les exercices de la Semaine Sainte ‘du rapport par le secrétaire fut ap- 
furent très suivis et très édifiants, prouvée sur motion de Lionel Ma- 
avec le concours du bon Père Silles, geau et Arthur Mageau. M. le curé 
O.F.M. La messe de Pâques aussi jo- ‘invité ensuite à donner le mot d'or- 
lie que difficile, fut rendue avec beau- dre du mois, entretient les membres 
Coup de crédit par la chorale locale. : sur la nécessité d'une préparation sé- 
C’est dans des occasions pareilles que | rieuse à la vie active, et que cétte 
l'on peut apprécier le grand dévoue- | préparation devait se faire pendant la 
ment de chacun des chantres ainsi i jeunesse. Divers problèmes intéres- 


que de la musicienne, Mile I. Dé- 
chène et le maitre chantre, M. Casi- 
mir Chatel. 


isants et jeux furent ensuite discuü- 
tés. 


DONNELLY FALHER 


| AVANT-GARDE DE L'ACFA 
A leur dernière réunion générale. 
les Avant-Gardistes de Falher étaient 
honorés de la présence du R. Père 
Debout, petits avant-gardistes. de-|Lajoie. président honoraire, du R. P. 
bout! Gobeil, aumonier, de M. l'abhé Bou- 
vet, nouvel apôtre du vicariat de 
l'heure de l'Avant-Garde! Les livres, | Grouard: un certain nombre de pa- 
cahiers et crayons sont mis en pla- |'ents encouragèrent de leur présence 


: la jeunesse étudiante. 
ce de repos et on procède à l'ouver-; 


: | 
AVANT-GARDE BELHUMEUR Î 


Cercic Taché. 


c'est l'heure patriotique. c'est | 


Mile la Présidente fait suivre Ja 
{prière d'un mot de bienvenue et de- 
mande ensuite le chant de l'Avant- 


: _{Garde. Fièrement tous les membres 
Les minutes lues, MM. Paul-Henri! saluent le drapeau Carillon Sacré- 


ture de l'assemblée en suivant l'or- 
dre proposé par les constitutions. 


LA SURVIVANCE 


LAFOND 


Cercle Laflèche. 


L'assemblée commença nar le chant 


sur la Survivance cs Jeunes, une his. 
toire. intitulée, “Légende du St-Lau- 
rent”, 


te Ja Ilecture 
imeilleure fut 
iBrault, la voici: 

Les 10 frères de Joseph retournent 
chez leur vieux père. Quand les dix 
frères arrivérent. ils ouvrirent tous 
les sacs, Mais qu'elle fut leur surprise 


des combositions, la 


celle de 


dix frères furent jaloux de leur petit 


jCôté et Lucien Maisonneuve propo- Coeur avant la lecture des minutes | 
lesquelles sont adoptées sur demande | 
de Mlle Yvette Viens et de M. An- 
toine Bugeaud. Assez volumineux est 


le courrier reçu depuis la dernière as- 


‘sent leur adoption. 


Notre Soeur Directrice nous inté- 


resse par l'explication de l'évangile 


semblée. Une lettre venue d'Ottawa | Prochaines 


frère. parce qu'il était le plus jeune 
et son père l'aimait beaucoup. 


Nous avons ensuite eu, des exerci- 
ces de grammaire sur les pronoms 
personnels. Mile la présidente a lu un 
autre morceau sur lequel seront Îles 
compositions. L’assem- 


poétertninanatnemstlninisaneetesininlg 


“Vive la Canadienne.” nous avons eu! 


Nous avons eu une dictée, et ensui. | 


Gertrude ; 


quand ils trouvèrent une coupe d'ar ! 
igent, dans le sac du plus jeune. Les 


PAGE 5 


ANG NE 
MENT PAS 


PIECE EN 1 ACTE 


CHAUVIN 


AVANT-GARDE DE CHAUVIN 


( 
4 


Cercle Alonie De Lestres, 


Maintenant que nous sommes AL: 
lGardisies, “Envovons de l'avant”, les | 
| jounces, afin de reprendre le temp per- | 
du. Aussi, la semaine fut trés fruc_: 
Lucuse uu point de vue religieuse et 
patriotique. D'abord. notre concours 
ide catéchigmc fut très bien réussi, et. 
‘que dire des bons points pour le lan- 
gage? C'est si beau que Socur Direc_ 
trice se croit de nouveau à . Donne. 
1y. Mais oui, chers avant-gardistes 
du Nord, votre ancienne maitresse 
ne vous oubliera pas de sitôt. Nous; 
ne sommes pas jaloux, car, nous sa-| 
vons qu'elle aime beaucoup les en- 


par Emma MORRIER 


Ceite pièce, ani vient de 
remporter la ‘victoire sur 
onze concurrents de lan- 
gue anglaise au festival de 
Calgary, sera interprété par 
les mêmes artistes au fes- 
tival national à Ottawa. 
Les personnes qui dési- 
rent se procurer un exem- 
plaire de cet ouvrage fe- 
ront bien de se hâter car 


| 


Paul Mahé, président, présenta en- 


Afin de chasser le carême avec suite le conférencier, M. H. Surette, 


du dimanche des Rameaux. Le cé- 
rémonial suivi en ce beau jour nous 


apprend aux Avant-Gardistes que 
leur requête contre le communisme a 


plus d'entrain, une partie de sucre 


instituteur et principal à l'école du 


est expliqué dans le détail, de sorte [été favorablement entendue. La jeu- 


blée se termina par le chant “O Ca- 
nada.” 


Les meilleures compositions de Ja 


fants de Chauvin. Cependant, bon 
gré mal gré, il faut faire comme les 


jeunes de Falher et de Donnelly. Je 
vous assure que ce sont de bons coups 
de fouets, Rien de mieux pour faire 
marcher, puisque déjà, nous sommes 
devenus une ‘race, fière de nos an_ 


l'édition est très limitée. 


En vente au— 


fut organiser en même temps qu’un , Village. ’ 
diner d'emis, sur les bords du Moose Dans une causerie fort intéressante 
Lake. Le chalet de M. J. Nap. Vallée M Surette nous entretint sur sa 
devenait la cabane à sucre, et Mel e militaire en Sibérie pén- 
vingtaine d'amis faisaient retentir les dant la grande guerre. Le trajet, l’as- 
bois de joyeux rires, qui rappellent | pect du pays et une foule d’anecdo- 
bien lés scènes de Québec, à peu prés tes intéressèrent vivement les mem- 
à ces temps-ci. bres. 

Le semaine dernière, le 18, notre| Comme conclusion il indiquait que 
population était mise en émoi par|notre pays était encore le plus beau. 
l'affreuse nouvelle qu'un meurtre a- ‘Fait particulier, disait-il, le français 
vait été commis à quelque 20 milles l'était parlé à l'égal du russe là-bas et 
au nord-est de Bonnyville, dans le 
district du Rat Lake. Deux ukrai- 
niens se livrèrent à un. combat fatal, 
avec le résultat que l'un, Mike Ma- 
honey, succomba le lendemain à une 
fracture du crâne, l'autre, Fred Za- 
chorchuk, séra traduit devant les tri- 
bunaux aussitôt que son état de $an- 
té le ‘permettra. Encore if excès de’ 
boisson aggravé par des rancunes 
personnelles. 


deux langues. Marcel Mahé fut appelé 
à remercier le conférencier, En des 
termes choisis il s'acquitta de sa char- 
ge et proposa un vote de remercie- 
ments. 


Zn 
La séance fut ajournée sur propo- 
sition de Arthur Bellerive, secondé 
par Roger Lafleur. 
Joseph Mrhé, sec. 


La famille de M. Arthur Verrier 
nous quittera bientôt pour Edmon- 
ton, où ils établiront leur résidence. 
Ils étaient ici depuis une quinzaine 
d'années. 


. DEWBERRY 


nesse de Falher recevait dernièrement |S®maine furent celles de: Gertrude 


la monnaie était imprimée dans ces] 


que nous devrons assister à l'office 
[au dimanche avec une religieuse at- 
tention. 


| 


d'un ami sincère, une lettre conte- 
nant une somme assez considérable 
pour ouvrir une souscription en fa- 
veur de la croix Jacques Cartier. Des 
remerciements vous sont adressés, 
cher Monsieur pour votre beau geste 
patriotique. Dès que l'Avant-Garde 
aura l'approbation de l'Exécutif du 
Cercle local, cette souscription sera 
ouverte à toute la population de Fal- 
her. Parmi les autres lettres mention- 
nons celles de MM. les abbés Gagnon. 
Normandeau et Legault. Des remer- 
ciements seront adressés à Mgr Joseph 
Guy pour le beau témoignage à l’A.- 
Garde dans sa dernière lettre cireu- 
laire. L'institut d'Ottawa recevra aus- 
S sa part de mercis pour les livres 
envoyés pour la bibliothèque. La pré- 
paration au Congrès régional et la 
liste des livres demandés par le R. 
Père Fortier, sont l'objet de spéciale 
attention de la part des jeunes. 
Passons au programme: Deux dis- 
cours présentés par Mlle Madeleine 
Lauzon et Mile Marcelle Bugeaud, du 


Ceci fait, Mle Yvonne .Tanguay 
vous déclame: “L'âme: des aïeux”. R£- 
citation parue sur la Survivance, tout 
récemment. Suit la lecture de plu- 
sieurs compositions, “Debout, sau- 
Le la patrie” par Mille V. Gagné; 
|“Une bonne action” par Mile Yvette 
Houde et M. Marcel Garant; “Le 
grand père et le petit fils” par Be- 
noit Nadeau. 


M. Lucien Maisonneuve donne une 
leçon d'histoire sur l'oeuvre des mis- 
sionnaires au début de Ja colonie. Fé- 
licitations à notre petit compagnon 
qui a su si bien nous intéresser. Pour 
terminer cette gentille causerie,. nous 
chantons en choeur: “La dernière 
lettre de René Goupil”. 


Brault, Joseph Fouquette et Julianna 
Journault. 


Voici celle de Gertrude: 


Le Froid de l’Hiver 


Ecoutez vous là bas le vent. Ah! 
c'est le vent de l'est qui vient nous 
payer une visite. Mais je crois que 
personne ne l'aime, “Il brûle et pi- 
que trop’, dit les enfants. Puis il vient 
nous ennuyer dans ces tristes jours. 
Mais la maman dans son fauteuil 
le regardant tourbillonné contre les 
vitres de sa petite chambre, dit 
Chers enfants, qui viendra bientôt? 
ce ne sera pas le gai soleil ni la pluie 
douce, mais le vent et la neige froide 
du nord. Ah! que d'ennui! toujours 
tranquille dans Ja petite maisonnette, 
toujours pareil, rien ne change. Il 
remplit les chemins de bancs de nei. 
ge. Pas de chemins pour aller voir 
nos pauvres petits amis qui restent 
dans la profondeur de la forêt. ‘Mais 
tantôt il se calmera”, dit papa. Ah! 
que de jours heureux quand ce dur 
froid aura passé dans la campagne. 


Voici celle de Julianna: 


L'heure si vivement attendue est 
déjà écoulée. Trop vite, hélas, au dire 
de tous et de chacun. Mais en vrais 


Cercle Sacré-Coeur. Voici la liste des 
saynètes de la soirée: “Coeur d'en- 
fant” par le Cercle Sainte Anne: 
“Historique des peuplades canadien- 


Le froid de l'hiver. 


Dès l'automne arrivé, les vents gla- 
ciales commencent à souffler entre 


cêtres”. Aussi, malgré notre jeunesse, 
nous ne sommes âgés que de deux se_ 
maines, je puis dire que notre Cercle 
ne chôme pas. Notre réunion de ven_ 
dredi dernier, fut des plus intéres- 
santes. Mlle Yvonne Paré et M. Hen- 
ri Corriveau furent les conférenciers 
du jour. La première nous entretint 
assez jonguement et avec brio des 
voyages de Jacques Cartier. Le se-_ 
cond nous reporta tous vers l'an 1615, 
lors de l'arrivée des PP. Recollets au 
Canada. Ces camarades méritent une 
mention honorable pour le bon tra 
vail qu'ils nous ont servi. Si vous les 
aviez vus sacrifier leurs moments de 
loisir toute la semaine afin de nous 
intéresser à l'heure de l’Avant.Gar- 
de! En voilà un exemple pour nous. 
Oui, quand on veut, on peut. 


| Bureau de “La Survivance” 


Les prix 


25c l'unité 


Alberta Seed House 


10127.98e rue, Edmonton, Altz 


Nous avons toujours en main 
des graines de légumes, plantes 
décoratives, foins, trèfles, ete— 
Poussins et accessaires pour 
leur élevage. Abeilles, ruches et 
accessoires. 


Suit le compte-rendu des points de 
bon langage. Ah! ça c'est amusant. 
Mais, pauvres filles, nous sommes 
battues par le CAMP DOLLARD. Sa. 
chez, messieurs les garçons, que la 
victoire ne sera pas toujours. vôtre. 
La semaine prochaine, il nous faut 
Ja palme à tout prix. Vite, les belles, 
donnons.nous Ja main, afin de bat- 
tre les “forts”. M. Lucien Paré a à 
son crédit 88 points. Félicitations à 
notre cher camarade, qui a dû s'en 
donner pour atteindre ce chiffre. 


du marché 


Prix à Edmonton. 


No 1 Nord es 63 
No 2 Nord , 
No 3 Nord … 
No 4 Nord … 
No 5 Nord … 
No 6 Nord 


Mlle la Secrétaire nous donne kec- 
ture d'un article des plus gentils à 


Le 5 mai prochain, aura lieu à la 
salle Binette, un banquet sous les 
auspices de l'association libérale de 


LU y a huit jours, la fille de Mme 
Garnier a été opérée à Rochester avec 
succès. Nous lui souhaitons une 


Avant-Gardistes nous obéissons à la 
cloche qui nous invite à clôre notre 
réunion hebdomadaire. MM. Philippe 
Tanguay et Paul Lemay proposent 
l'ajournement. La prière est récitée | 


l'hymne nationale O Canada est; 


nes” par le Cercle Saint Antoine; “Le 
drapeau’ par le Cercle St-Jean-Bap- 
tiste. Notez, amis lecteurs que cette 
dernière causerie est l'oeuvre d’une 
jeune Avant-Gardiste, Mlle Fernan- 
de Boris. Félicitations pour ce pre- 


les maisons. Un frimas se fait parai_ 
tre sur les arbres. Une petite glace 
vient se placer sur les eaux et sur 
les vitres. Au mois de novembre, des 


lvents plus forts tourbillonnent et ba- 


layent les chemins. La poussière mon- tre premier Congrès d'Avant-Garde. 
te dans l'air et fait paraître des nua_! De tout coeur nous avons accepté 


yer tout le crédit à nos dévouées Re- 


l'adresse de l'Avant-Garde de l'Ecole Fourrage 

séparée. De fait, une digne mère de 

famille, se faisant l'interprète des au- : 

tres mamans de Chauvin, pousse la | Avoine— 

fierté maternelle jusqu'à nous félici. 

ter de notre savoir-faire, lors de no- No 2 CW 30% 
No 3 CW . 


Fourrage 


Bonnyville. Les billets sont en vente 


prompte guérison et un prochain re- 
chez M. J° O. Binette. —Corr. ‘ 


tour à Dewberry. 


Mécaniques — Moteur 
Flamme Bleue—-Freins 
Contrôlés par Câbles 
Ventilation Fisher 
Sans.Courants d'Air. 


PRIX 
DEPUIS 


\ÉINS CONTROLES" 
PAR CABLES : 


UNE VALEUR GENERAL MOTORS 


Ë VENTILATION S ANS 


fe Fe : 
COURANTS D'AIR 


chanté. 


Victoria Gagné, sec. 


, É ges gris. Une neige tombe mais ne | le compliment, heureux d'en renvo- 
es travail qui inaugure un fructu- |reste pas. L'hiver arrivé, de gros flo-; 

eux avenir en composition pour no-|cons blancs tombent et couvrent Ja 
Itre écolière. Une leçon sur “l'air” est |terre d'une fine couverture. Les en- 
donnée par le Cercle Sainte Croix. |fants qui se rendent à l'école sem_ 


Le Seul Auto de sa Classe à Vous Donner 
les Nouvelles 


Carrosseries Fisher 


à TOIT-TOURELLE en Acier 
Solide 


À prochaine lois que vous examinerez le Chevrolet Maître, 
regardez la nouvelle construction du ““Toit-Tourelle'”—e 
toit moderne et sûr en acier solide. Toute la Carrosserie Fisher 
——le plancher d'acier, les côtés d'acier et le toit d’acier—est 
maintenant soudée en une seule unité d'acier. Considérez tous 
les autos sous le rapport de la qualité et vous choisirez un 
Chevrolet Maître. Nulle autre voiture ne vous offre son incom- 
parable combinaison de la Carrosserie par Fisher—Genoux 


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Livré à l'usine, Oshawa, Ont. Tout compris, 


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Associated Dealers, W.A. Graham, Fort Saskatchewan, Alta. 
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Au Cercle Notre-Dame du S.-Coeur 
de présenter une déclamation inti- 
tulée “Doctoresse”. “Le Baptème des 
|Guy de Fontgalland. 

| Tout en étant trés bref dans son 
discours, vu l'heure avancée, notre 
bon Père Aumonier ne manque pas 
de donner de salutaires avis. Les A.- 
|Gardistes lui en sont reconnaissants. 
} 

ee demandent l'ajournement puis 
on termine par “O Canada”. 


TOUR DE VOITURE 


Le tour de voiture à Donnelly pour 
les Avant-Gardistes de F'alher est 
une chose du passé. 

Des mercis sincères vont aux gé- 
inéreux conducteurs, 


| 
| 


Viens qui n'ont pas craint de sacri- 


sir aux Avant-Gardistes. 


| DONNELLY 


AVANT-GARDE BELHUMEUR 


Cercle Langevin 

Ho la! Quelle surprise nous réserve 
aujourd’hui notre heure patriotique. 
Nous allons vous dérouler en simples 
mots notre programme. La prière, 
comme toujours, ouvre notre assem- 
blée. Le salut au drapeau et le can- 
tique ‘Nous voulons Dieu,” ne cèdent 
pas leur place. Les minutes et le 
compte rendu du comité de vigilance 
suivent. L’évangile est ensuite lu et 
expliqué. Mais quand on annonce M. 
Bernard Boulet pour un discours, tous 
sont avides de l'entendre. Avec sa 
grâce habituelle et son vocabulaire 
choisi, M. le Président Général nous 
donne sa conférence sur “L'école et 
la terre.” Il nous la donne sous forme 
d'histoire pour mieux nous faire com- 
prendre l'amour que nous devons à 
notre sol natal. Le tout fait honneur 
au titre du conférencier. Nous chan- 
tons ensuite avec tout le patriotisme 
dont nrus sommes capab'es, “Reviens 
Dollard.”" Rev. Soeur Directrice nous 
donne Ja lecture des oualités que 
doivent posséder le secrétaire et le 
trésorier de l'Association. Voici le ré- 
sumé des qualités de la secrétaire. Il 
doit posséder une instruction: suffi- 
sante pour rediger les comptes ren- 
dues, être ponctuel et on attend de 
cet officier un grand esprit d'ordre 
et un zèle constant au travail. Le tré. 
sorier doit possèder trois qualités es_ 
sentielles: 1o le plus comvlet désin- 
téressement. 20 le souci de l’exacti- 
tude, 30 l'initiative. Après l'énoncé de 
ces quelques détails clairs, nous fai- 
sons un petit examen sur notre choix 


le Coupé Maître 
à 2 Places) 


heureux. Viennent maintenant les 
compositions de Miles M. Forcier, B. 
Dandurand et S. Albert. Elles surent 
nous intéresser, Voici celle de Mar_ 
guerite:“Tout ce qu'on dit, il faut le 
penser, X1 n'y a rien qui nous en dis 
pense, Mais on peut bien se dispenser 
de dire tout ce qu'on pense.” Dans sa 
brièveté, cette stance contient tout 
un monde de leçons! M. Arthur Thi- 
beault nous donna une leçon sur les 
outils employés quotidiennement par 
les ouvriers. Felicitations au profes- 
seur en herbe! Il est temps de clore 
l'assemblée, mais les avant-gardistes 
semblent aimer tellement cette heure 
qu'ils refusent de prononcer l'ajour_ 
hement avant d'avoir entendu un 
quart d'heure d'Histoire de l'Eglise. 
Le sujet traité est: Les hérésies. Mais 
il faut terminer: alors l'on récite la 
prière et l’on chante l'hymne natio 
nal pour se séparer ensuite contents 
et heureux. 

… …….Câoite. HATIN 


se PR ÉTAPE 


sauf le fret et la licence. 


| 


oiseaux” est chanté par le Cercle semble plus 


| 


Îles 


de ces officiers et nous les trouvons | 


R._rare. 
à er NE Re 


blent se dire: “Voici l'hiver, voici le 
froid”. Vers le mois de mai il vient 
des doux temps, qui ne restent qu’une 
ou deux semaines. Le froid revient et 
ardent qu'auparavant 
parce que nous avons eu quelques 
jours de chaleur. 

Au mois de mai la neige fond et 
fait des petits ruisseaux dans les che- 
mins et dans les champs. La fin de 
mai amène les fleurs que les en- 
fants aiment à ceuillir ct à regarder. 


| 


Mile Maria Morin et M. Albert Du- | 


Voici celle de Joseph: 


Le froid de l'hiver. 


Ah! l'eau que j'avais donné aux 
poules est gelé. Tous les jardins sont 
sèches, même avant que nous puis- 
sions ramasser les végétaux. “Ren- 
dez-vous à l'école”, dit la mère. “Que 
vents sont glaçants,” dit l’un. 
“Certainement” dit l'autre. Celui-ci 


MM. Ethier, | regarde sur le calendrier. “De la nei- 
iBeaudoin, Maure. Bugeaud, Lemire,|ge annoncé par un prophète” dit-il. 
Servant, Gagnon, ainsi que Mmeile lendemain, levés, une fine den- | 


telle couvrit la terre. Les chiens sont 
cachés dans leurs niches. Les poules 


fier leur temps pour accorder ce plai- | jüchés, n'osent sortir du poulailler. 


Quelle surprise rendu au soir au- 
cune tache noire restait, tout c'était 
évanouit durant la matinée. Quelques 
jours sont chauds mais Ja neige qui 
doit partir qu’au printemps est ar_ 
rivée. Que de froids glaçants vien_ 
nent piquer la figure des écoliers. 
Nous allons avoir un hiver rigoureux. 
Après quelques mois, les neiges com- 
mencent à partir. Nous allons voir 
de nouveau, l’heureux été. 


ST-JOACHIM 


Cercle Pierre Bceucher. 


Que le temps passe vite! Me voici 
encore en train de griffoner les faits 
et gestes de notre dernière assemblée 
qui a lieu malgré le surcroit de tra- 
vail que nous impose l'approche des 
examens. 


Cette fois, après l'approbation du 
rapport et notre chant canadien. c'est 
M. l'inspecteur qui arrive. De mo- 
yenne grandeur, bien aplomb sur ses 
deux pieds, le voilà en face de nous! 
Les lunettes noires, la moustache et 
le “pinceau” de la même couleur, tout 
lui donne un air imposant. Ce n'est 
pas un inspecteur ordinaire … puis. 
qu'il visite les classes sans exiger de 
salaire … Mais le voilà qui perd sa 
moustache ! en essayant de nous 
‘“embêter”’ dans ses questions sur Ma- 
rie Rollet.. Ah! ah! M. l'inspecteur, 
nous vous reconnaissons, oui, oui, 
lc'est bien Léo Bougie qui essaie de 
faire la leçon! 


Après les rires et les applaudisse- 
ments que cause cette petite surpri- 
se, le-bon père nous adresse la pa- 
role. Le prétention qu'ont eu et ont 
encore les filles est tout à fait juste. 
Attendez, mesdemoiselles, à l'assem- 
blée générale nous en donnerons un 
fameux coup d'épaule? et vous serez 
bien obligées de nous chanter “ils 


Les propositions sont un peu com 
me celles du cercle Madeleine de 
Verchères, Puis, nous nous retirons en 
recevant notre dernière série de de- 
vinettes historiques. Apportez vos 
{trois séries pour le 1 et 2 avril, le 
plus tard. 
‘‘ A chaqüe membre, heureux succès! 
Mais que cè soit un Monsieur qui ga- 
gne le 5001 


Gérard Tougas, sec. 


ligieuses de Sainte-Croix. Mlle Lii- Orge— 
lanne Pagé propose qu’un vote de re- 
|merciement soit porté à cette brave NO: 3" Cned mn 31 
mére de famille, pour le geste ma- No 4 CW 28 
gnifique qu'elle a fait. Toute l’assem- No 5 CW PA AR Lee 
blée seconde la motion. Il est aussi ue CW 23 
proposé par Mlle Yvonne Paré et! 
secondé par M. Léonard Doucet, Seisle 
qu'un vote de félicitations soit porté p 
à M. Jacques Sauriol, rédacteur de NO: 2  EW intel 35% 
“La Survivance”, pour les bons ar. No 3 CW 29% 
ticles de fonds, qu'il nous sert si if 0 © 2 eee 
béralement toutes les semaines. No- NO: 4 CW nn ni 2612 
Ître Directrice ne cesse de les com- 
!menter, et avec raison. Recevez donc, Bétaii— 
lpar la voix de la Survivance l'hom- 
HS és. Taures de Choix 4.00 à 5.50 

a ie à . F Taures moyennes 2.00 à 4.00 
! out marchait rondement, quan : 
lun événement inattendu survint. en DÉRE0 E 09e 7.00 
Donc, il a fallu abréger notre séan- Bouvillons moyens NURES 450 à 5.50 
ce, au gros chagrin de tous. Cepen- Vaches de choix … 3.00 à 3.75 
dant, Soeur Directrice sut trouver le Vaches moyennes . 1.50 à 2.50 
aa de mettre le Le Rte “Mes Taureau 150 à 2.50 
enfants”, nous dit-elle, ‘’méditez bien 
ces paroles sacrées tombées des lè_ ARBRES ux de choix .…… 5.00 à 5.50 
jures” de Son Exc. Mgr Béliveau: SI moyen 3.25 à 4.50 
NOUS VOULONS DU FRANCAIS Moutons d'un an 2.00 à 3.50 
[DANS NOS ECOLES, C'EST À NOUS| Veaux de choix …. 5,50 à 600 
D'EN METTRE". Yétes_vous les a- à 
mis? Oui, nous y sommes, et en avant Commun à moyen ….… 450 à 5.50 
sur les traces de notre digne histo- Porc de Bacon 7.15 
rien et modèle: M. l'abbé Lionel È 
Groulx. Boeufs d’engrais— 

Marivonne Roy, sec. 
CROÏX: uns 3.50 à 4.50 


| 
LAFOND 
| 


i Rapport des premiers et deuxième 


de chaque grade. 


Grade VIII: Maria-Anna Gagné, 91 | 


pour le français et 
chisme. 


Grade VII: Premières: Juliette 
Journault, 88 pour le français et 100 
pour le catéchisme. Evelyn Hansen, 
84 pour le français. Deuxième: An- 
nette Décaulniers, 81 pour le fran- 
çais et 100 pour le catéchisme. : 


| 86 pour le caté 


GradeVI: Premiers: Julianna Jour- 
ne 78 pour le français et 100 pour 
le catéchisme. Joseph Fouquette, 88 
ipour le français et 100 pour le caté- 
:chisme. Deuxième: Maurice Robin- 
- son, 79 pour le français et 90 pour le 
‘câtéchisme. 

| Gide V: Première: Annie Devlin, 
195 p l2 français et 100 pour le ca- 
téchismz. Deuxième: Noella Désaul- 
niers 81 pour le français et 90 pour 
le catéchisme. 

Juliette Journault, sec. 


SAINT-JOACHIM 


AVANT-GARDE ST-JOACHIM 


Notre assemblée générale du 16 a- 
vril ne ressemble guère à nos autres 
réunions, puisque cette fois, le bon 
Père Boucher nouf fournit le pro- 
gramme et quel programme! ce sont 
des vues animées sur la Passion; Je 
tout complète bien l'enseignement re- 
ligieux de notre maîtresse. 


Pour mous reposer, la secrétaire Hit 
le rapport. Personne n'ayant trou- 
vé d'erreur, les propositions sont sur 
le tapis. 


C'est maintenant que nous enten- 
dons les applaudissements et les cris 
des enfants en voyant Charlie Cha- 
plin se battre contre le fameux Bille 
en Bois; que dire aussi du dévoue- 
ment et de ja finesse de Rin Tin Tin... 


“Vous nous reviendrez encore n'est- 
ce pas. bon Père? si, par exemple 
nous faisions quelque bon. coup à 
la classe française...! 


ES 


l 


| 


| 
| 


i 


-Roïllande Morin, sec. 


Oeufs- Variations quotidiennes. 


Grade A 10 
Rates 09 
Ci 06 

Beurre— 


No 1, en boîte 
Enveloppé, No 1 ....… 
Enveloppé, No 2 ............. 
Enveloppé, No 3 


DONNELLY 


Couvent de l'Assomption .. . . … … 


Les, Avant-Gardistes sont de belle 
humeur malgré l'approche des exa 
mens. Nous recevons de distingués 
visiteurs: Mgr Nelligan, qui après un 
sermon des Quarante Heures, nous 
vient voir de plus près et combien 
aimablement. Nous l’en remercions 
par un chant, des fleurs. Le soir du 
même jour, nous égayons quelque peu. 
les paroïissiens de l'Immaculée réunis 
pour une partie de cartes. Sonner les 
Heures, redire LES NOMS CANA. 
DIENS, faire un peu de tapage mu- 
sical, laisser chanter nos jolies voix 
et c’est tout. 


Le premier avril transporte les ha- 
bitants des eaux dans nos parages. 
Is fourmillent les gentils poissons: 
des espèces les plus rares aux plus 
communes, Sur les tableaux, au bas 
des robes, dans les cheveux, ils fix 
ent leurs arrêtes. Sans malice, mais 
avec ruse, tout le jour, ils nagent 
chez nous, 


Oui, les examens s'en viennent. 
Gardons notre optimisme toujours! 
Soyons sérieuses .gaiment. Oui, les'ex_." 
amens s’en viennent, mais les vacan. 
ces aussi,  ? 


C3 


LA SURVIVANCE 


24 AVRIL, 1935. 


NOTES AGRICOLES 


Capacité des incubateurs 
Canadiens. 


Les premiers renseignements 
relatifs à la production du lait 
sur les fermes canadiennes ont 


été recueillis lors du recense-'sommes spécialement intéressés à l'é- 


Peu de gens se rendent compte de] 
la capacité des incubateurs commer-! 
ciaux au Canada, que l'on estime à 
8,000,000 ou 9.000,000 d'oeufs. Ces in- 
cubateurs sont remplis au moins ir 
ou quatre fois pendant la saison, et 
ils absorbent au total au moins 36,- 
000,000 d'oeufs, soit l'équivalent de 
100,000 caisses ou 20D wagons, 


ans pour l'emploi dans ces inCuba- 
teurs:-cæ chiffre ne comprend pas 
une grande quantité d'oeufs emplo- | 
yés dans les petits incubateurs et| 
sous les poules du pays. C'est Là un 


cent depuis 1900. 


ment de 1911 qui couvrait la 
|production de 1910. I avait été branche dans l'industrie de la vo- 
ifait cependant une évaluation; laille aussi intéfessante et impor- 
en 1900: la production cette an-}|tante que l'élevage des poussins. Ces 
née là avait été estimée à 6,-| petits êtres si intéressants et qui ù ai 
866,834,000 livres. Les chiffres portent tant à l'admiration et à la |écremé et un tier d'eau. A la troisiè- 
du recensement sont les sui-'sympathie seront un plaisir puis une 
“|vants:— 1910, 9,806,741,348 Li- source de profits pour son maitre ou 
k Ullvres; 1920, 10,976,235,351 livresisa maîtresse, s'ils reçoivent la nour-|tres fontaines pour l'eau fraiche et 
sont retirés de la circulation tous les! 4 1920, 12,854,323,094 livres, Soit'riture, le logis et les soins voulus. Pure. Continuez comme cela tant que 


une augmentation de 87 pour! Ce n'est pas tout de faire éclore des 


Dans l'Ouest du Canada Ia 


développement de ces dernières an-! majorité des fermes sont sur- 
nées, et comme le fait remarquer la| tout une industrie de famille. 
Revue, des oeufs et des volailles du | Par exemple, en 1930, dans cinq 
Ministère fédéral. de l’Agriculture. il| des régions principales de PAl- 
est’ fort possible que le retour d'une | berta et de la Saskatchewan, 


couvée de totis les incubateurs ‘dans | 82,7 pour cent de toute la main-| 
les voies générales dû -comimerce::à d'oeuvre employée sur 573 fer-| 
mes était fournie par le culti- 
vafeur et sa famille. L’'Econo- 
miste Agricole, Ministère fédé- 


la fin des mois de mai et juin et au 
commencement de juillet ait plus: 
d'effet que lon n’apprécie générale- 


| 


levage des poussins. 11 n'y a aucune 


poussins mais il faut trouver les mo- 


iyens pour empêcher le carnage et attention aux ustensiis dans lesquels 
Îla mortalité. Des milliers de pous- à 
sins éclos ce printemps n'atteindront |lantez-les souvent, évitant ainsi de patates crues ébant riches en vita- |poussins chaudement, sèchement. Ne 
| probablement pas l’âge d'un mois, 
| causeront ainsi une perte considé- 


Elevage des poussins 


A cette époque .de l'année nous taines en grès, verre ou bois de ma- 


vois très pointus. Ne donnez pas à 
vos poussins des. vitres ou assiettes 
pilées. Evitez aussi le sable car il y 
a danger à ce qu’ils se bourrent et 
meurent; ce ne sont pas des ca- 
nards! Durant la deuxième semaine 
ee aussi dans une petite boite 
très basse, du charbon de bois con- 
cassé assez fin; mais non pas en 
poudre. Vers la fin de la seconde 
semaine, si les poussins ne vont pas 
! dehors, servez leur un peu de verdu- 
vous le pourrez. Vous verrez vos pous-|re, telle que salades, ciboulettes, 
sins profiter à merveille. Faites bien | queues d'oignon, feuilles de trèfle, de 
luzerne, etc. Donnez aussi des ca- 
vous faites boire vos poussins. Ebouil- rottes crues finement hachées. Les 


nière à ce que la décomposition de 
la boite qui pourrait se faire À cause 
de l'acide lactique contenu dans le 
petit lait, si le lait devient sûr, cela 
sera néfaste aux poussins. À la deux- 
ième semaine mettez deux tiers de lait 


me semaine donnez dans une fon- 
taine le lait écremé pur et ayez d'au- 


la mortalité. mines B. et C. peuvent êttre données 
Si vous pouvez vous procurer une |râpées et mélangées.à la pâtée mouil- 


rable de plusieurs centaines de dol- pâtée sèche “Chick Starter” servez- |lée que l'on fait avec de-la pâtée sè- 
lars à ce pays. Cette mortalité pro-'!vous-en dans des trémies ou sur des i che et de l'eau. C'est à ce temps que 


viendra en grande partie du manque ‘planches courtes mais larges. Placez- 
de chaleur, du manque de nutrition, les de manière à ce que les poussins 
du manque de soins de l'éleveuse et puissent manger facilement, sans tn 
| de l'appartement où elle se trouve. | s'encombrer. Laissez Ja nourriture de-|lange de déchets de table, de gru, |les poussins semblent remuer un peu 
N'attendez pas à ce que les poussins vant les poussins durant une demi- de son, de cassé d'avoine, d'orge et emportez-les à la maison et faites- 


l'on commence à servir un peu de 
pêtée mouillée. Vous pouvez la faire 


avec le “Chick Starter” ou un mé-} 


la poussinière afin de le désinfecter 
et pour le tenir sanitaire. Avant que 
‘les poussins puissent se passer de la 
chaleur de l'éleveuse et que toutes les 
plumes soient poussées, placez des 
juchoirs dans la poussinière, et ha- 
bituez-les à se jucher. Veillez con- 
‘tinuellement à faire disparaître Îes 
| poussins malades, trop faibles et cela 
lafin de protéger ceux qui sont en 
santé. Les personnes qui font couver 
iles poules leur laissent les poussins, 
‘auront soins de placer les poules dans 
un endroit convenable à l'abri des 
lintempéries de la saison. Teriez vos 


iconfiez pas trop de poussins à une 
| poule surtout lorsque la température 
est pas encore clémente. Quant à la 
Inourriture si la poule est en liberté 
c'est chose facile. Veillez à ce que les 
poussins ne se mouillent pas. Si cela 


arrivait à cause d’une pluie et que 


soient tous éclos avant de faire le heure à une heure, ensuite enlevez- 'd'eau. I1 faut que cette pâtée soit [es réchauffer près du fourneau. Pour 
nettoyage de la poussinière puis ne la. Soignez ainsi cinq fois la pre-|d'une consistance granulée et non | les premiers repas donnez comme Qi 
ménagez pas le désinfectant. Placez mière journée, Entre les repas ayez|pas claire, car vous risqueriez de don- haut mentionné. Donnez aussi du 
la couveuse dans un coin de l’appar-|soins à ce que les poussins retournent {ner la maladie à vos poussins. De la |Pain humecté: de lait bien égoûté. Si 
tement afin d'avoir un endroit frais à l'éleveuse et soient tranquilles dans troisième à la huitième semaine te- les autres. poules viennent autour 
à l'autre extrémité pour que les pous-|l'obscurité. Au commencement, vous ‘nez les trémies pleines de pâtée sè- ayez un petit enclos en lattes ou treil- 


ment sur le commerce à cette époque 
en causant un ralentissement et une 
situation irrégulière et en occasion- 
nant une plus forte rentrée d'oeufs 
dans les entrepôts en juillet. 


| ral de l'Agriculture. 


Coupe du Northern Dairy| 


| : 
La consommation de pain par 
tête de population au Canada 
wa cessé de décroître depuis 
1929. Cette situation, dit le rap- 
port, est sans doute due à deux 
facteurs; en premier lieu, la 
réduction du pouvoir d'achat 
qui cause la diminution de la 
demande et les changements 
qui se sont produits dans le ré- 
gime alimentaire du peuple, 


.Pool 


Gagnée par M. J. F. Ber- 
linguette de St-Paul, pour 
avoir expédié La plus gran- 
de quantité de crème à 
leur laiterie en 1934. 

La quantité expédiée é- 
tait de 6087 livres, soit 1200 
livres de plus que celui qui 
s'est classé deuxième. 


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leveuse afin d'obtenir à peu près 95 loigner du centre de la chaleur s'il 
degrés Fahr. à deux pouces au-dessus fait froid. Epinglez avec des épingles, 
du plancher au-dessous du bord ex- 
térieur du chapeau de l’éleveuse, Ce- 


sins puissent se refroidir, lorsqu'ils ; mettez un grillage métallique de peu |che où les poussins puissent y recou- ilis, 
le désireront; l’un est presque aussi | de hauteur autour de l'éleveuse, afin rir lorsqu'ils en auront besoin. Con- | Poussins. . ne | | 
important que l'autre. Chauffez l’é- d'empêcher les poussins de trop s'é-|tinuez à servir une pâtée humide, |rOnt pas latteindre mais les pous- 


granulée une fois par jour, de pré- 
férence le midi. Jetez dans la litière 


di linge à ressort de vieilles poches matin et soir du grain tel que petit la volaille, adressez-vous aux fer- 
autour de ce grillage s’il y a des cou- blé, avoine sans bale, petits grains [mes expérimentales, soient provincia- 


Déposez-y la nourriture des 
Les poules ne pour- 


Îsins s'y rendront. Pour plus amples 
lisformatious concernant l'élevage de 


lci durant la lère semaine puis pour |rants d'air froids sur le plancher, sur- d'orge, du sarasin, du blé d'Inde con- |les, soient fédérales. Ne manquez pas 


la seconde semaine tenez la tempé- tout de bonne heure au printemps. 
rature à 90 degrés Fahr.; durant la|Si vous n'avez pas de grillage, mettez 
troisième semaine à 85 degrés, dimi- | des planches de huit pouces de hau- 
nuant graduellement ensuite selon la|teur au lieu du grillage. Retirez un 
température de l'extérieur. 1 n’y au-|peu plus loin ce grillage ou clôture 


cassé, etc. Il est préférable de soi- 
gner le grain dans une auge pour 
les poussins de cet âge. Il faut que 
les poussins mangent plus de la pâ- 
tée sèche et granulée que de grains 
Tonds. Evitez d'avoir du grain rond 


je aucun danger de soigner les pous- | de planches à tous les jours jusqu'à 
sins trop tôt après les quarante-huitice que vous en ayez plus de besoin. 


heures, s'ils proviennent de sujets 
robustes, s'ils sont incubés obünve- 
nablement. bien logés chaudement et 
| soignés avec une nourriture saine, 
en et bien balancée. Veuil- 
lez à ce que 1a litière soit toujours 
d'une propreté irréprochable et chan- 
gé souvent si humide ou moisie. Ser- 
vez-vous pour litière de matériaux 


ripes de pianoir, — paille finement 
coupée, de la bale, feuilles de trèfle 
jou de luzerne, de mousse “peat moss” 
etc. Lorsque vous enlevez les poussins 
de j'incubateur pour les transporter 
dans l’éleveuse, en arrivant il est pré- 
férable de les faire hoïre tous un peu 


« d'eau tiède avant de les soigner. 


Puis ayez soins pour la première 
semaine de leur donner de cette eau 


: |Gégourdie, tiède, dans de petites fon- 


taines de manière à ce que les pous- 
sins ne se mouillent pas, car ce se- 
rait mortel. Faute de fontaine pre- 
nez de petites boites de tomates, per- 
cez deux ou trois trous à l'ouverture 
à une juste hauteur pour que l'eau 
coule à demanda. Cette boîte est 
renversée lorsque remplie d'eau, dans 
une soucoupe assez profonde, cela 


tels que menus copeaux de -bois — 


sur le plancher entre les repas. Re- 
marguez aussi que les poussins pro- 
fiteront plus rapidement jusqu’à la 
huitième semaine s'ils recoivent que 
très peu de grains ronds et plus de 
pâtée. À partir de la huitième semai- 
ne jusqu'à la maturité, changéz le 
“Chick Stater” en pâtée de croissan- 
ce rapide “Growing Mash”. Donnez 
diarrhée aux poussins. Servez sur des du grain rond deux fois par jour. Le 
planches que vous nettoyez très PTE il est préférable de mettre le 
vent. Donnez ce ‘que Jes poussins |grain dans les petites auges de ma- 
pourront manger dans l'espace d’une |nière à ce que les poussins aïllent se 
heure au plus. Le principe est peu à la !jucher le jabot plain. Donnez-aussi 
fois, mais très souvent. Evitez toute |de la pâtée humide une fois par jour 
nourriture trop mouillée qui couvrait mais non en abondance. Notez bien 
la diarrhée. Ici dans l'Ouest le blélque la nourriture n'est pas le seul 
étant assez bon marché comparé au/facteur dans l'élevage des poussins. 
blé d’Inde ne le ménagez pas. Don-!Si vous les entassez les uns sur les 
nez du blé concassé à vos petits pous-|autres et que vous n'ayez pas l'es- 
sins de träs bonne heure sur les |pace suffisant sous l’éleveuse vous au- 
planches, C'est le roi du grain et le ‘rez de la mortalité. Voyez à avoir de 
plus complet en principes nutritifs. !la lumière en quantité. Il faut que 
Donnez de petits morceaux de vian-|les rayons du soleil pénètrent dans 
de crue où cuite une fois de temps l'appartement. Le soleil est le plus 
en temps et vous admirerez le “sport”. grand désinfectant. Veillez à la cha- 
Après que les poussins auront eu la!leur, à la quantité d’air frais voulue, 
pâtée sèche par intervalles, les deux |car la volaille demande énormément 
premiers jours vous pourrez la te- d'oxygène. Evitez à tout prix les cou- 
nir continuellement devant eux dans |rants d'air. Les éleveuses de cinq cents 


Si vous n'avez pas de pâtée sèche 
“Chick Starter” broyez ensembles les 
œufs bouillis durs que vous avez re- 
tiré de l’incubateur après le premier 
mirage avec des croûtes de pain sé- 
chées, ajoutez du gruau au tout. Ceci 
fait une excellente nourriture puis il 
n'y à rien là-dedans pour donner la 


| 


de tenir ces gens occupés car vous 
payer cher pour ces sortes d'insti- 
tutions. Elles ont tout ce qu’il vous 
faut yiour vous renseigner sur les 
formules de rations balancées pour 
poussins, poulettes, poules pondeu- 
ses, etc. Demandez-leur donc les for- 
mules pour pâtée sèche contenant les 
vitamines, minéraux et carbydrates 
voulus. Avant de terminer mes sug- 
\gestions, quelques mots seulement sur 
le jaune de l'oeuf renfermé dans l'ab- 
domen du poussin et qui n'est pas 
jtoujours absorbé convenablement. Ce 
trouble peut provenir d’une ou de 
plusieurs causes, telles que le man- 
que de minéraux ou de verdure dans 
les sujets reproducteurs: trop ou pas 
assez de chaleur durant l'incubation; 
des courants d'air sur lé plancher de 
il'éleveuse; pas assez de chaleur, de 
lquiétude, de noirceur durant les deux 
|premiers jours après l’éclosion. Aussi 
si vous soignez trop tôt, c'est-à-dire 
avant 48 heures trop souvent en trop 
grande abondance, surtout durant les 
ipremier jours. Ne gardez pas de pous- 
sins qui paraissent maladifs, qui trai- 
nent les ailes, etc. Faites-les dispa- 
raitre sans pitié. Si ces quelques re- 
marques peuvent aider à nos braves 
éleveurs de volaille, je serais Reureux 
d'avoir réussi à leur enseigner un 
point ou deux qu'ils ne connaissent 
pas et peut-être d'avoir sauvé la vie 
à plusieurs petits poussins, au grand 


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leur eau un tier de lait et deux tiers | sées très finement, dès le premier 
d'eau; veillez alors à avoir des fon-'jour: mais évitez ces sortes de gTa- 


COMITE ASSOCIE 
POUR RECHERCHES 
SUR LES POMMES 
DE TERRE. 


jRecherches, Conseil National 
des Recherches est le Secrétai- 
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| Le Comité“doit faire une é- 
tude spéciale de la dessiccation 
Let de la mise en conserve des 
pommes de terre. Des recher- 
Un comité associe pour les re-|ches élaborées sur ce sujet ont 
cherches sur les pommes delété entreprises par le Comité 
terre qui se compose de foncti-|des recherches sur les produits 
onnaires du Ministère fédéral des fruits de la ferme expéri- 
de l'Agriculture et du Conseil mentale centrale. 
national des recherches, a été! Il doit préparer egarement un 
chargé de préparer et de. met- | bulletin spécial sur la valeur a- 
tre à exécution un programme |limentaire des pommes. de ter- 
de recherches détaillé sur l’u- 17 tandis que le Dr J. F. Booth, 
tilisation et l'écoulement des | Commissaire, Division de l’E- 
pommes de terre produites au conomie, Ministère fédéral de 
Canada. Le personnel du comité | l'Agriculture, de concert avec 
est le suivant:—-Présidents con-|les fonctionnaires du gouvèr- 
joints: Dr H. T. Gussow, Bota-|nement' provincial et des fer- 
niste du Dominion, Fermes ex-!mes expérimentales fédérales à 
périmentales fédérales et Dr G. ‘Ottawa et à Fredericton, doit 
S. Whitby, Directeur du Service entreprendre une étude de l’é- 
de Chimie, Conseil National des 'conomie de la culture des pom- 
Recherches;. membres, L. F.imes de terre au Nouveau- 
Burrows, secrétaire, Conseil ca- Brunswick. Cette enquête sera 
nadien. d’horticulture; M. B.|conduite également sur d’au- 
Davis, Horticulteur du Domi-|tres parties des provinces mari- 
nion; Dr E. S. Hopkins, Service |times si les circonstances le per- 
de grande culture, Fermes expé- mettent. Les résultats obtenus 
rimentales fédérales, G. W.idans la vallée de la rivière St- 
Muir, Service de l’Exploitation ‘Jean s’appliqueraiënt en même 
‘Animale, Fermes expérimenta- (temps dans'une grande mesure 
les fédérales; Dr W. Gallay, Dr laux districts à pommes de terre 
N. H. Grace et Dr Robert New- |de la Nouvelle-Ecosse et de l'Ile 
ton, Conseil national des re-|du Prince-Edouard. HO, 
cherches; George Robertson, |. Le comité doit s’enquérir de 
Service d’aviculture et GC. H.lla possibilité d'employer des 
Robinson, Chimiste du Domi-|pommes de terre pour l’ensila- 
nion suppléant, Fermes expéri- |ge. Le Dr E. S. Archibald, Di- 
mentales fédérales, et Dr J. M. recteur des fermes expérimen- 
Swaine,, Directeur des. Recher- itales fédérales s'est:arrangé a- 
ches, Ministère fédéral de l'a-}vec le Dr E. S. Hopkins: pour 
griculture. M. S. J. Cook, Ser- faire essayer cette année l’en- 


vice des Renseignements sur-les silage des pommes de terre seu- 


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donner un peu de lait écremé avecire à chaux “calcium carbonate” cas- | 


che puis leur donner le large, excep- 
ité si le terrain est infesté de germes 
de maladie. Cultivez le sol autour de 


LA PROTECTION DES 
PLANTES AU CANADA 


i  L'orme est l’un des cing ar- 
ibres d’ombrage les plus utiles 
‘du continent de l'Amérique du 
Nord, et l’on s'occupe beaucoup 
‘actuellement de le protéger 
Icontre un mal qui menace de 
le détruire-—la maladie hollar- 
|daise importée de l’orme. Cette 
imaladie à fait son apparition 
[sur plusieurs points des Etats- 
ou où elle est l’objet d’une 


campagne énergique de lutte. 
‘Elle ne s’est pas encore intro- 
|duite au Canada, grâce à la vi- 
gilance de tous les instants ex- 


ercée depuis plusieurs années 


ipar le Ministère fédéral de l’A- 
:griculture. Depuis 1928 l'entrée 
ides ormes et des billots d’orme 
jest interdite; on s’est efforcé 
‘de réinspecter tous les ormes 
‘importés au Canada depuis l’in- 


! 
| 


[1e et en mélange avec d'autres | 
Î 


récoltes, et le Service de l’ex- 
iploitation animale doit se te- 
inir au courant de cés expérien- 
Îces et noter par des essais d’a- 
imentation la valeur des pom- 
pass de terre cuites et crues; 
ces renseignements seront com- 
muniqués au Conseil national 
des recherches. … ME | 

:’ La récolte de pommes de ter- 
|re en 1934 au Canadà était es- 
|timée à environ 80 millions de 
lboisseaux, soit 10 pour cent de 
: plus que celle de 1933 et six pour 
.cent de plus que la production 
‘moyenne de la période de ‘cinq 
ans de 1929-1933...‘ 


' Aviculteur diplômé. 


BONNYVILLE. 


auguration du système de per- 
mis en 1923. C’est là une des 
fonctions de la Division de l’en- 
tomologie du Ministère et les 
inspecteurs sont constamment 
sur le qui-vive pour découvrir 
tous les insectes porteurs de 
maladies et tous les symptômes 
de maladies, soit dans les pé- 
pinières ou les plantations @or- 
mes ou les ormes indigènes. 
Tous les matériaux suspects 
sont expédiés aux laboratoires 
Îde pathologie végétale pour y 
être cultivés et éprouvés. Le dé- 
tail suivant fait ressortir je soin 
avec lequel les inspecteurs con- 
duisent leurs travaux:' On a 
trouvé récemment à Toronto, 
sous l’écorce de perches de fré- 
ne fendues et. employées pour 
la construction de caisses ser- 
vant à l'expédition de porcelai- 
\ne, des larves et des adultes vi- 
Vantes de scolytes de l'écorce. 
Si ces caisses n’avaient pas été 
détruites il est probable qu’elles 
auraient été employées ailleurs 
et que cet insecte destructeur se 
serait répandu au pays. 


| Comme les’ pommes cultivées 
[au Canada contiennent beau- 
coup de'pectine, on peut se ser- 
vir du jus des pommes canadi- 
jennes dans d’autres fruits pour 


donner la consistance de la ge- | 


Î 

lée aux confitures et aux mar- 

melades. Rien ne doit être per- 

du dans une bonne pomme; mê- 

me la pelure et le coeur peu- 

a être employés pour la ge- 
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Nous avons déjà parié de la 
qualité excellente des canards 
Canadiens qui ont fait leur ap- 
parition sur Ie marché de 
Smithfield, Londres, Angleter- 
re, et dont mention spéciale a 
| été faite dans la London Fish 
|Trades Gazette, Nous appre- 
inons aujourd’hui que la grande 
ferme à canards des Cantons de 
l'Est, Québec, d’où ces canards 
venaient, a acheté 35,000 éti- 
quettes d’exportation et se pro- 
pose d’emballer pour lexpor- 
tation dans un avenir immédi- 
fat. Cette ferme compte doubler 
ses expéditions sur l’Angleterre 
|cette année. | 


En 1933 l’industrie canadien- 


Îne de la boulangerie et du pain 


a dépensé $23,427,623 en l'achat 
de matériaux dont la majeure 
partie a été fournie par lin- 


dustrie agricole du. Canada. 


24 AVRIL, 1935 


SOUS LE SIGNE 


DES MUSES..... 


Les Canadiens-français sont 


Ce qui est plus grave, c’est 


LA SURVIVANCE 


“Etatisme et 
médecine 


une race de gens grossiers, à lorsque le P. Carmel nous as- 


peu près illettrés, qui parlent 
une sorte de patois. S'ils ont en 


sure que la dogmatique de Boi- 


lean est définitivement déchue. 
est un bien 


Définitivement 


les maux dont souffre la société ané- 


général des corps vigoureux, ils grand mot, mais c’est surtont miée par la dépression. Les gouver- 
Létte ‘cond mhalion CDS DIbe Et nements y voient 1à l'unique formule 


sont dépourvus d'intelligence. 
Adressez-leur la parole en bon 
français, parler d'autre chose 


que de vulgarités, et ils écar-| 


quilleront les yeux, 
répondre. 


Cette opinion est encore, je 
crois, soutenue par quelques- 
uns. Elle n’est certes, pas celle 
d’un Franciscain, le R. P. Car- 
mel Brouïïilard, qui habite Mon- 
tréal. IL tient évidemment ses 
compatriotes pour gens d'’es- 
prit, aptes à comprendre au- 
tre chose qu’une sorte de pa- 
tois, et capables de goûter Pé- 
crit vraiment intelligent. Il 
faut admirer un homme qui, de 
nos jours, est Si bien persuadé 
de la valeur, chez lui et chez les 
autres, parmi nous, des plus hu- 
maïnes manifestations du sen- 
timent et de la pensée, qu’il y 
vient d'ajouter un volume, C’est 
un ouvrage brillant, original. 


{sans appel qui me paraît funes- 


te. Pour moi, j'ai le ferme es- 
poir qu'avant longtemps on a- 
percevra, en Canada, ou même 


Sans vous le chemin que suit de nos jours 


à tous les malaises économiques. A- 
lors naissent, comme des champi- 
gnons, les offices — autant de trou- 
ées dans les libertés individuelles — 
du grain, des volailles, des pommes 


la littérature de France et que de terre, du crédit agricole, du sa- 


lon reviendra aux grands, aux 
sûrs modèles des temps classi- 
ques. Et le plus tôt sera le 
mieux. Nous aurons chance a- 
lors de créer en canadien au 
lieu de nous contenter du mé- 
tier d’imitateur. 


Tels sont les quelques défauts 
qu'il m'a paru bon de signaler. 
HS ne forment, somme toute, 
qu’une minuscule quantité au- 
près des nombreuses, et hautes 
et fortes qualités. 


L'ouvrage porte ce sous-titre: 
“Essais de critiques catholi- 
ques.” C’est en effet ce qu’il est; 
c’est par quoi il sera grande- 
ment utile, et tout spécialement, 
chez-nous, pour la formation 
de nos actives Avant-Gardes. 
Pourquoi ne se cotiseraient-elles 
pas, à quatre ou cinq s’il le faut, 
pour se procurer ce livre? Il 


Quel accueil recevra-t-il dansjen vaut Ia peine. 


notre province d’Alberta? Je! 
noserai le prédire. Trop souvent esprit pénétrant. 


nous méconnaissons nos plus 
réelles. aptitudes. Lorsque la 
pièce de Mme Morrier, aidée du 
talent de M. Hervieux, rempor- 
. ta le triomphe que J’on sait, ce 
fut, pour beaucoup, une surpri- 
se. Aujourd’hui encore, com- 
bien savent mesurer la portée 
d’un tel succès? Combien se 
rendent neftement compte qu’il 
signifie que, dans l'un des plus 
beaux domaines de l'art hu- 
main, c’est le sang, c’est le gé-| 
nie français qui est le maître; 
que ceci nous donne, d’un coup, 
et au-delà de notre province, 
une position, une influence pré-: 
pondérantes qui, si nous le vou- 
‘lions, nous n’aurions pas grand’ 


Le Père Carmel est doué d’un 
Admirateur 
du verbe sonore et chatoyant, 
il ne s’en laisse point trop eni- 
vrer, ef passe au-delà des ap- 
parences pour fouiller Ia pen- 
sée. II la fouille, je vous en ré- 
ponds, d'un scalpel singulière- 
menf incisif. L'oeil est sûr. La 
main n'hésite pas. Il commente 
ses découvertes avec une verve 
telle que, parfois, cet opéra- 
teur, qui pourtant met devant 
nous de beaux sujets, nous les 
fait oublier; on ne s'intéresse 
plus qu'à lui seul. Une si exu- 
bérante vitalité devrait avoir, 
particulièrement sur les jeunes, 
très forte influence, et bonne. 
Encore que, sur un point ou 
deux ses admirations différent 
des miennes, toutes les autres 


ime paraissent justes, marquées 


de bon goût. Quant à ses con- 
damnations, je ne vois point par 


laire, de la vente. de l'achat . 


L'Etat se plante partout à la pla- 
ce de l'individu. Ote-toi de 1à, je vais 
diriger moi-même tes affaires. Fais 
ce que je te dis. Je sais mieux que 
toi la formule. Sois-tu avocat, no- 
taire, médecin, professeur, ingénieur, 
laboureur, si tu veux réussir renonce 
à ton initiative. 


Nos députés se décernent ingénu- 
ment un brevet de spécialiste dans 
les diverses branches de la science 
et de l'industrie. Sous prétexte de 
supprimer la maladie, îls suppriment 
le malade. Les corps professionnels 
ne fonctionnent pas bien; l'Etat au 
lieu de rectifier certains travers en- 
travant le développement normal de 
leur organisme, fait disparaitre les 
corps et étatise la profession. 


Il outrepasse ses attributions et sa 
mission. Il pénètre dans des domai- 
nes où il ne devrait jamais entrer. 
Son rôle n'est pas de se suppléer à 
l'initiative privée ou d'étouffer la li- 
berté individuelle, mais tout simple- 
FREE de mettre un frein aux folles 
exigences et dérèglements de cette 
initiative et de cette liberté: de faire 
respecter les droits communs et par- 
ticuliers, d'établir un juste équilibre 
entre les deux; bref, de surveiller, di- 
riger, encourager, promouvoir, répri- 
mer. selon les circonstances. 


Ces considérations nous amènent à 
un projet de loi qui se dessine dans 
notre province: l’étatisation de la mé- 
|decine. Nous n'en connaissons pas en- 
core les détails, mais nous en avons 
assez entendu pour avoir la puce à 
l'oreille. Nous y voyons un danger. 

Nous sera-t-il premis, à ce propos, 
de rappeler ici les paroles d’un écri- 
je qui est aussi un médecin, donc 
une autorité dans la matière. M. 
Georges Duhamel. Devant la Confé- 
rence JLaënnec, “groupe catholique 
ides étudiants en médecine de Paris,” 
l’orateur développa avec humour et 


peine à maintenir, mais que!où elles pèchent le moins dulfinesse le thème: “Etatisme et mé- 


nous laïsserons probablement 


faute d’en voir l'importance, 


passer en d’autres maïns, quit- | 


monde. Elles me semblent ex- 
cellemment motivées, irréfuta- 


les. Ceci est travail sur un ter-| 
rain presque neuf. Mgr Camille| 


L'orateur constata avec regret que 
Fétatisme a pénétré l'exercice de la 
médecine, et qu'il y apporte sans ces- 


| decine”. 
{ 


ter à concentrer nos efforts SUT Roy, qui demeure le premier's des entraves plus fâcheuses. Cette 


quelque terrain où nous ne 
rerons toujours inférieurs. 
Mainte fois, alors que nous de- 
mandons à Ïa province de Qué- 


parmi nos critiques, a toujours 
fait preuve d’un large esprit 
d'encouragement, Mais si, sans 


interventionnisme se manifeste de 
multiples façons. 
Et d'abord parce que la justice se 


L'étatisme sembie la panacée à tous ! 


faiblesse, il ne manque jamais mêle abusivement des rapports entre 
d'indiquer tares, il y insiste | clients et médecins, Les procès mé- 


bec de nous venir en aide, nouS| point. Le P. Carmel étudie, lui 
lui faisons de notre côté com- aussi, forme et fond; néanmoins 
plètement défaut, laissont pla- ce n’est pas précisément là son 


-| gibier. Style et idées, fort bien. 
tement tomber les courants Hs Les voici: Et maintenant quelle 
nous relieraient le mieux à elle: | St l'âme même de cette oeuvre? 
les plus solides, les plus dura- Mlle Jovette-Alice Bernier et 


bles, les plus nobles expressions M. Louis Dantin, passent alors 


dicaux ne sont pas de date récente. 
Mais leur nombre ne cesse de croi- 
tre; alors que les avocats et les ju- 
ges peuvent accomplir leur mission 
sans souci de poursuites éventuelles, 
le médecin est toujours hanté par les 
difficultés que la mauvaise foi ou 
l'ignorance pourrait lui créer. 

Les lois sociales, le plus souvent ex- 


de Ia pensée catholique et fran-|un mauvais quart d'heure, on de 


faut en venir au sujet. 


Le R. P. Carmel, s’adressait 
aux Canadiens intelligents, et 
il ne doit pas en manquer en 
Alberta, a donc publié un ou- 
vrage: 


Sous le Signe des Muses (Li- 
brairie Granger Frères, Mon- 
tréal, 50.75). 


Le titre ne me plait pas par- 
faïitement, maïs enfin la mode 
aujourd'hui veut que tout soit 
mis “sous le signe de” quelque 
chose, à moins qu'on n’y pla- 
que un ou plusieurs “visages”. 
Et j'aime autant, pendant - 


çaise. | 
Ce préambule terminé, il me 


j'y suis, écarter d’abord les dé- 
fauts de cette oeuvre avant d’en 
mettre en relief les forts re- 
marquables qualités, Bien que 
nous ne soyons pas encore, en 
Alberta, menacés des mêmes 
imperfections, puisqu'elles pro- 
viennent surtout d’une trop soi- 
gneuse lecture des écrits fran- 
gais contemporains, je crois que 
la contagion s'approche, appor- 
tée par Québec. 


En lisant ce livre j'ai noté 
quelques expressions: “un dé- 
binage hargneux” — l’image 
saggérée, un Père Carmel har- 
gneux, me laisse incrédule; “ce 
mysticisme tuberculeux” — Je 
Faimerais autant diphtérique 
ou albumineux; “la crainte m'a 
torturé de ne pas célébrer di- 
gnement ce poème,” genre de 


tortures qui n’ont rien de com- 
mun avec celles que les Indiens 
appliquèrent au Père Brébeuf. 
Tout ceci est hérité de cette ma- 
ladie qui fait fureur de l'autre 
‘côté de l'Atlantique: la fréné- 
sie verbale. 


Vétilles! dira-t-on. Je le veux 
bien, tant qu’elles ne pullulent 
pas à l'excès. Reste le danger 
de la contagion, d’une’ immi- 
nente contagion. ; 


moins leurs ouvrages. Le criti- 


que ne s'attaque point du tout 
à la personne de l’auteur, mais 
bien à la substance de l'écrit. 


saine, catholique? Il aiguise son 
regard, 
fond, vigoureusement. Manque-| 
raït-il de charité? 


C’est un excellent psychologue, 
— et n’ayant point la maladie 
du verbalisme, quand je dis: ex- 


observe, dissèque, à 


Non pas. 


cellent, j'entends: excellent, — 
mais c’est un psychologue ca- 


tholique, un Franciscain, et 


donc un coeur très charitable. 


J’en ferais bien d’autres éloges 


si déjà je n'avais pas abusé de 
la longanimité du lecteur. Ce 


que j'ai dit devrait suffire pour 
indiquer la valeur de ces essais 


de nouvelles critiques catholi- 
ques dont nous commencions à 
avoir quelque besoin. 


—Oui bien. Et de quoi s’agit- 
il au juste? 


Voici la table des matières: 
Nérée Beauchemin, catholique 
et canadien; Robert Choquette, 
jeunesse et orgueil, une épopée 
en miniature, prose et poésie: 
Jovette Alice Bernier, le bol- 
chévisme de la conscience; Al- 
fred DesRochers, décadence et 
grandeur ancestrales; Louis 
Dantin, Ia hantise du surnatu- 
rel; Lucien Raïnier, vingt fois 
sur le métier... 


—Des poètes? De la poésie? 
N'auriez-vous pas pu nous le 
dire plus tôt? 


—Jamais de la vie. Si je l’a- 
vais dit en commençant, com- 
bien auraient Ju cet article? 


Et puis je vous ferai remar- 
quer que ce livre est écrit en 
prose; que, s’il nous présente 
des poêtes, ce sont tout de mê- 
me nos poètes, Et enfin, il y a 
ceci: le Père Carmel nous dit 
que les écrivains, 
saints, sont les plus hommes des 


hommes. II ne m’appartient pas; 


de décider si le Fère Carmel est 
un saint, maïs, pour être écri- 
vain, il l’est. II est donc l’un de 
ces plus hommes des hommes. 
Liez commerce avec lui. Vous 
n‘y perdrez certes pas. 


Georges Bugnet, 


Est-ce là vraiment littérature|l® “tiers payant”, c'est-à-dire la com- 


cellentes, n'ont pas toujours réglé 
avec une parfaite sagesse le rôle du 
médecin. Elle ont notamment intro- 
duit entre le médecin et le malade 


pagnie d'assurances. Une telle prati- 
que à gravement nuit au prestige lé- 
gitime de la médecine. 

Enfin, l'extension de l'hygiène s0- 
ciale, en soi très recommandable, a 
conduit l'Etat à des abus certains et 
souvent odieux. comme est, par ex- 
emple, la stérilisation en Allemagne. 
Nous n'en sommes pas encore là. Mais 
il importe qu'on soit chez nous en 
garde contre des prétentions qui, sous 
prétexte d'hygiène, pourraient porter 
atteinte aux plus nécessaires des li- 
bertés individuelles. 

Les conséquences de cet étatisme 
envahissant, ce sont d’autres abus, et 
notamment la difficulté, pour le ma- 
lade, de choisir librement son méde- 
cin, un foisonnement insupportable 
de la paperasserie, surtout le risque 
de voir compromis le secret profes- 
sionnel. . | 

Contre de tels dangers, les méde- 
cins ne sont d'ailleurs pas absolument 
désarmés. Le syndicalisme médical a 
rendu possible les plus utiles réac- 
tions. et demain l'Ordre des médecins 
permettra de refouler dans une cer- 
taine mesure l'Etat hors d’un domai- 
ne où il n'aurait pas dû pénétrer. 


re médicale que l'étatisme sorte de 
phénomène panique, dont M. Duha- 
mel déclare ne pas voir très bien 
l'explication, est une source d'excès- 
plus ou moins intolérables, Le rôle 
de la médecine sera sur ce terrain un 
rôle de frein. Elle a fait des conces- 


U 
| Tribune libre. 
L 
| 


Les catholiques de McLennan sont 
tous heureux de souhaiter la bienve- 
nue à M. D. Lussier @e Kathleen et 
M. Albert Brisson de Donnelly, qui 
viennent de prendre des ‘“homes- 
teads” chez nous pour s'y établir ce 
printemps ainsi qu'à M. Jean Ca- 
dieux de Tangente, déjà établi ici 
ldepuis quelques mois, ct à M. La- 
berge de Girouxville, qui faisait choix 
d'une terre aux portes même de notre ! 
villette, la semaine avant-dernière. | 


Tous ces gens, venant des districts 
voisins, ont pris leurs terres, en con- 
naissance de cause. Toutes comuarai- | 
sons faites des avantages de McLen- ! 
nan sur les centres voisinss actuelles | 
iment .prospères et beaucoup plus dé- | 
veloppés mais pas différents, dansi 
l'ensemble, de McLennan pour ce qui : 
concerne la nature du terrain ou dire ! 
ides connaisseurs, parlant sans pré-i 
jugés ni parti pris. 

Nombreuses sont encore les terres | 
là prendre dans un rayon de 2 à 5 
| nittes près de McLennan et plus nom- 
breuses encore celles qui se trou- 
vent à Kathicen, le district immé- 
diatement voisin au sud-est sur la 
grand'route. Toutes ces terres seront 
prises sans tarder. MCLennan est un 
point de subdivision du chemin de 
fer au Nord-Ouest d'Edmonton avec 
ligne d'embranchement sur Peace- 
River. C’est donc une place de relais 
pour employés et locomotives avec 
jateliers de réparation pour le maté- 
riel roulant et paye pour jes ou- 
vriers “Pay Roll” tous les 15 jours. 


Nos fermiers, tous nouveaux arri- 
vés, trouvent ici un marché de choix, 


à Jeur porté, pour les produits de leur | : 


ferme et basse-cour et en apprécient 
grandement les avantages: à témoins, | 
ce voisin, avec à peine 30 acres de 
terrain en culture qui, abordé par un 
acquéreur, demandait quatre mile 
piastres pour sa terre, la semaine der- 
nière. 


Avis donc aux catholiques qui dé- 
sireraient s'établir dans ces régions: 
En plus des avantages déjà signa- 
lés, ils trouveraient à McLennan, ac- 
tuellement, une église catholique. une 
école séparée sous la direction de 
trois institutrices, religieuses de la 
Providence, un hôpital catholique, de 
650,000, déjà beaucoup trop petite et 
qui va être agrandie le ler juin, 
deux excellents docteurs, tous les 
deux catholiques; un groupe de près 
de 300 catholiques, en majorité cana- 
dien-français, confiant dans l'avenir 
de leur ville, attaché. à leur parois- 
se et contents de leurs terres. Leur é- 
glise est déjà trop petite pour le nom- 
bre grandissant, mais ils ont un mou- 
lin à scie tout à eux, du bois en a- 
bondance et d'excellents ouvriers aus- 
si à mettre à contribution dès que 
le besoin s'en fera trop sentir. 


Donc catholiques Canadien-français 
et autres qui désirent venir chez 
nous, venez sans crainte! 

Jean Sans Peur. 


À LA SOCIETE 
ROYALE 


La Société Royale du Canada vient 
d'élire vingt-et-un nouveaux mem- 
bres parmi lesquels deux Canadiens- 
français. Ces derniers sont MM. 
Maurice Hébert, de Québec, et Jean 
Charbonneau, de Montréal. M. Hé- 
bert est le publiciste du gouverne- 
ment provincial et on lui doit sur- 
tout des ouvrages de critique. X1 est 
un des plus actifs collaborateurs de 
la revue “Le Canada Français” et 
nos jeunes littérateurs trouvent en 
lui un guide sympathique. Quant à M. 
Charbonneau il a joué un grand rôle 
dans la fondation de l'Ecole Litté- 
raire de Montréal dont il vient de 
ressusciter les années glorieuses dans 
un livre attachant. 11 manie bien Je 
vers français et nos sociétés de poè- 
tes l'entourent de leur estime. Mais 
c'est un modeste. M. Hébert n'a ja- 
mais eu l’idée non plus de se com- 
parer à un Jules Lemaitre. Parmi 
les littérateurs et les savants de na- 
tionalité anglaise qui ont été appelés 
en même temps à siéger à l’Acadé- 
mie canadienne mentionnons le co- 
lonel Wilfrid Bovey, un grand ami de 
Inotre race qui a contribué à nous 
faire mieux connaitre de ses compa- 
triotes, Nous sommes heureux de le 
féliciter ainsi que MM. Hébert et 
Charbonneau. Mais quand la Société 
Royale fera-t-elle cesser cette injus- 
stice de nous attribuer deux sièges 
\contre dix-neuf à l'élément anglais 


mo mm AE Gen 
PRE ER EEE RE RER 


Avis aux catholiques immigrants 


sions, puisqu'elle a complètement a- |et à nous tenir implacablement en 


bandonné à l'Etat le soin d'organiser | dehors de ses sections scientifiques? 
l'instruction médicale et qu’elle con-; 


après les. 


sent volontiers à collaborer avec lui 
pour l'application des lois sociales. 
Mais elle entend pour vivre, garder 
son autorité, rester fidèle à sa mis- 
sion, ne pas aliéner une indépendan- 
ce nécessaire. Elle n’a jamais voulu 
recourir à la grève. Elle n’en saura 
pas moins mettre en oeuvre d'autres 
moyens pour interdire à l'Etat d'in- 
tolérables empiètements. 11 y va du 
bien commun. 

La conclusion de ces païoles, c'est 
que l'Etat doit collaborer avec les dif- 
férentes professions, mais non leur 
enlever leur autorité, et indépendan- 
ce. Il lui faut sans doute freiner cet 
“individualisme qui a réussi à briser 
à étouffer presque cet intense mou- 
vement de vie sociale qui s'épanouis- 


Ce n'est pas, du reste, qu'en matiè- 


L'Evènement. 


sait jadis en une riche et harmoni- 
euse floraison de groupemerits les plus 
divers”, mais par ailleurs il lui in- 
combe de respecter ces corps profes- 
sionnels, les libres associations ou 
syndicats, câr “plus parfaitement sera 
réalisé l'ordre hiérarchique des âi- 
vers groupements selon ce principe 
de Ia fonction supplétive de toute 
collectivité, plus grandes seront et la 
puissance sociale, plus heureux et plus 
prospère l'état des affaires publiques”. 
dit le Pape dans l'encyclique Qua- 
éragesimo anno. en 
Joseph Valois, O.MIY. 

LE PATRIOTE. 


an 


Petites Annonces 


PAGE 7 


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avis légaux, de faillites, ete, etc. TELEPHONE: 24702 


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les dépenses de tenue de livres. 


AVIS de décès, de funérailles, de messes, de naissances, de mariages, de fiançailles, de services an- 
niversaires, de remerciements, etc. etc.: 50c par insertion selon la formule ordinaire. 

NOTES cormerciales, “Readers”: 2c du mot; charge minimum: 50c. 

AVIS d'assemblées, de soirées, de réunions de clubs, sociétés ou associations: annonces relatives à des 
parties de cartes, fêtes champêtres, etc. ete. en caractère ordinaire du journal: 10c la ligne, le ti- 


tre y compris. Minimum: 50c. 


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5 M. Gédéon Pepin (dit Lachance) et Mme Pepin (née Pearl- 


je Barbara Albert), qui fétaient dimanche soir dernier le 25ième|"OUS donnera son rendement ordi- 


‘anniversaire de leur mariage. M. Pepin est très avantageuse- 
:ment connu dans le monde artistique d'Edmonton et dirige 


‘javec talent la chorale de St-Joachim. Il est aussi Pæuteur de 


-blusieurs pièces musicales. 


SAINT-JOACHIM [LA PROMESSE 


DES SCOUTS 


Notre triduum pascal prêché par 
ke R. P. G. Cochet, P.S.C. a été très 
‘bien suivi ainsi que les offices de ‘is hier soir dans la sell 


e paroissiale 
io ‘la semaine sainte, 


ileur promesse solennelle au cours 
Pâques: Nous avons eu une très d'une émouvante cérémonie. Les pa- 


: : [rents des jeunes éclaireurs et plusieurs 
‘belle 14e de Pâques, en notre église {personnalités de la paroisse et de la 
St-Jonchim. Les communions furent | ville assistaient à la soirée au cours 


se d'abord très nombreuses et à la |de laquelle on entendit divers nu- 

pi grand'messe nous avions comme cé-!méros de musique par MM. Boileau 
lébrant, le R. P. U. Langlois, OM, | Tremblay et une jolie saynète par 
provincial, assisté par MM. les AE ER de bee 
Thibault, comme diacre et E. Hickey.| Le Fr. C. Viviers, O.MI, organisa- 
comme sous-diacre. La chorale gt- teur de la troupe et le R. P. Boucher, 
‘Joachim, dirigée par M. G. Pepin nous Curé de la paroisse. ont aussi adressé 
‘donna la messe du Bon Pasteur. Le la parole pour féliciter les enfants de 
R. P. Cochet donna le sermon de leur initiative et de leur beau travail 
circonstance. let les engager à garder leur promesse 
* BAZAR: C'est la semaine prochai- | conformant à toutes les pres- 
ne qu'aura lieu notre bazar. Nous ne |Criptions de la vie scoute. 
pouvons pas encore dire la place où | 

* Î se tiendra. Je crois que nous pour- | 


Les Scouts de St-Joachim ont pré- | 


|raient amené un plus grand nombre 


: Ÿ LA SURVIVANCE. . 


MORINVILLE, 
Pâques nous est arrivé au milieu de 
la brume, d'une brume qui nous rap- 
pelait la température d'automne. Tout 
de même chacun était content de voir ———— 

8 fin du jeûne et des pénitences du| Dimanche prochain le 28 ä 2:30 au- 
icarême et en somme la fête a été cé- | ra lieu l'assemblée régulière des mem- 
ilébrée avec joie. I est vrai que plus | bres de l'exécutif et à 6:30 aura lieu 
‘d'un nouveau chapeau a du être re-ile quatrième diner-causerie à l'hôtel 
Imisé pour une température plus fa-|Corona. Nous espérons que les che- 
ivorable mais les beaux dimanches ne ; mins permettront aux personnes du 
sont pas finis à jamais et si le mois | district d’Edmonton d'assister nom- 
présent ne veut pas nous sourire, mai | breuses à ces réunions. Tous sont cor- 
nous viendra bientôt avec ses fleurs, |dialement invités, 

sa verdure et ses parfums. 

La plupart de nos écoliers d'Ed- 
monton sont venus passer les joies 
‘pascales avec leurs parents, I] nous è 
‘a été donné d'en saluer plus d'un au|cet 4 juillet prochain. Nous avons en-| CAUSERIE: 
: passage et malheureusement la visi-|core des places dans les autos pour 
te ne sera pas longue. De fait chacun | Ccux qui voudraient faire le voyage. 
doit être au poste mardi matin, sinon Le nombre de ces places éfant limité. 
gare aux absents! inous demandons aux personnes qui 

Nos fermiers prennent espoir par le | auraient l’intention de venir de ne pas 
itemps qui court. Le dégel se fait avec attendre à la dernière minute pour 
| vitesse, la neige disparait comme Hors averlir. 
‘enchantement et en quelques jours e i 

L’organication du Concours deix 8. 


Île soleil aura tôt fait de sécher 1e | î 
‘Français marche rondement. Nous pu- | 


{ 
| 


; 
4 


Nous publions ailleurs le programme | 
complet du Congrès Régional de l'A: 
CFA, qui aura lieu à Falher les 2, 3 


[ de la vie française en Alberta 
| 


champs. Encore une fois, la Providen- 
ce aura eu pitié de nous et la terre !blierons cette semaine une première 
liste et depuis que cette liste a été] 
imprimée, nous avons reçu plusieurs | 
dens du dehers de la province. Nous)” 
espérons que les franco-albertains ré- {une quarantaine de petits canadiens- 
pondront généreusement à notre ap-|français de participer à notre con- 
pel car nous travaillons pour nos jeu-! cours. C’est La raison pour laquelle le 
nes ef les parents devraient avoir à comité du concours a décidé d’avoir 
coeur [a réussite de ce Concours. les examens une journée plus tôt. 


Nous avons quelques malades à Ed- 
monton et notre sympathie va vers 
eux, durant ces fêtes pascales. Léo- 
nard De Tannancourt à du subir . 


opération pour une double hernie et 
comme tout va bien, il devrait nous: 
revenir avant longtemps. La petite | 
file Brennies est toujours souffrante 

jet presque entre la vie et la mort. 

ISon docteur a beau faire appel à tou- 

te sa science médicale, il semblerait 
que la maladie garde le dessus. Les 
iparents qui ont déjà tant dépensé il 

{y à quelques années pour sauver un 
jpetit garçon malade, sont encore 

jprêts à faire tous les sacrifices pour 
‘sauver cette dernière. 

Î Il nous a fait plaisir de saluer quel-. 
.ques visiteurs, depuis quelques jours. 

Ainsi notre ami Adolphe Couture de 

Bonnyville est venu passer quelques 

jours avec nous. ‘Tous étaient con- 

.tents et heureux de le revoir après 

une si longue absence. Mme Wynné, 

légalement est venue passer les fêtes 

pascales avec son mari. Elle avait 

iamené ses deux enfants, Joseph et 

‘Nellie. Marie Ange Meunier, insti- 

tutrice du côté du Lac Froid était 

aussi dans sa famille. Il est malheu- 

jeux que les chemins soïent si mé- 

ichants car autrement ils nous au- 


Si l’aide financière est absolument] Nous accusons réception de la som- 
nécessaire au bon fonctionnement du\me de $21 d'abonnements dont le 


nous avons besoin ne le sont pas|Lamoureux, et nous accusons récep- 
moins. IL nous manque encore les lis- 
tes des élèves et les noms des surveil- 
lants de plusieurs écoles des régions 
d’Edmonton, de St-Paul et de la Ri- 
vière-la-Paix. Nous demandons aux 
intéressés de nous faire parvenir ces 
renseignements au plus tôt possible. 


bonnements dont le pourcentage sera 
crédité au cercle St-Pierre de Ville- 
neuve. ë 


Nous demandons à tous les cercles 
qui auraient des abonnements en 
main de nous les faire parvenir au 
plus tôt possible. Nous demandons 
aussi aux cercles qui ont des fonds à 
envoyer à l'Association de les faire 
parvenir au plus tôt possible. Nous 
temps et ceci pour ne pas nuire à espérons qu'avec les meilleurs clié- 
l'exposition des membres du Club des ! mins, chaque cercle pourra organi- 
Jeunes Eleveurs dont M. J.-H. Trem- |ser sa campagne d'abonnement et que 
blay est le directeur, Cette exposition nous aurons des résultats tangibles 
aura lieu à Edmonton le 29 mai et sil dans chaque paroisse. 
le concours avait lieu la même jour-. Léo Belhumeur, 
née, nous priverions par le fait même] Secrétaire général. 


Le Comité du Concours a décidé 
d'avancer la date du Concours du 29 
mai au 28 c'est à dire une journée 
plus tôt qu’annoncé il y à quelque 


Révision de la confédération 


ide visiteurs. 

L'on nous annonce pour vendredi 
prochain une conférence par le Père 
Gaudet, O.MI. Le bon Père s’adres- 


(Suite de la page 1) 


D'autre part, il était à prévoir, et; c’est fatal et ça viendra malgré tout, 
que Ja Confédération tendrait à l'Unité, c’est-à-dire que le Parlement embar- 


} 


| 


f 
ï 


française et pouvant traire les va- 


[nes en ‘plus des travaux domesti- 


Î 


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| 


{ 
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| 


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niquer la nouvelle à vos amis et retenir vos billets en téléphonant aux | 
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adressées au soussigné et portant en 


“Soumissions 


[midi (heure avancée). le mardi 14 
‘mai 1935. pour la fourniture de char- 
{bon pour les édifices du Dominion, les 


fermes et stations expérimentales, 
dans les provinces du Manitoba, de 


la Colombie-Britannique. 


On 


peut se procurer les formules 
de soumission, avec les devis et les 
| conditions, en s'adressant à l'ache- 


Ê Saskatchewan, de l'Alberta et de 


iteur du ministère des ‘Travaux pu- 
blics, Ottawa: ainsi qu'aux architec- 


tes résidents de district de Winnipeg, 
Man, de Régina, Sask., de Calgary, 
Alta. et de’Victoria, C.-B. 


On ne tiendra compte que des sou- 


R. P. A. AUCLAIR, O.M.I. | missions faites sur Jes 10rmuIeS four 


Inies par le ministère, et conformé- 
ment aux conditions et spécifications 
; départementales. À 
Le ministère se réserve le droit d'ex- 
‘iger de l'adjudicataire un dépôt ne 


l 
| 


| 
É 


Par ordre, 
N. DESJARDINS, 


Secrétaire. 
Ministère des Travaux publics, 


Ottawa, le 15 avril. 1935. 


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ie À le R. P. A. Boucher, O.M. | Monsieur P. E. Chatel, de Beau- de son devoir, ont haté cette centralisation qui s’est accomplie déjà dans des 


priées de ne pas manquer cette oc- 


: de à ps 5 c et 10c ou 3 paquets 25c 
€ iré, bénissait le mariage de M. Emile | mont, fera cette semaine la réouver- casion. Disons que le Père Gaudet est Done: Ru FAOUEERSIo ct l2 Banque Centrale en particulier. C’est au- Foou paquets | VAN ES F6 
Beaulieu et de Mile Laurenza Côté. ture de son magasin général sous le un ancien élève de Morinville, 62 Jourd'hui à propos de la législation sociale que le pouvoir central s'impose Série d'oignons hollandais 
Les témoins furent M. et Mme 146 not de “LE MAGASIN DU BON paroisse natale et les religieuses le aux provinces, Il interviendra bientôt dans d'aufres domaines législatifs, et .. multiplicateurs, qualité 
elhumeur. Aux nouveaux époux nos MARCHE” et sollicite le patronage |réclament comme un des leurs qui nulle force ne Pourra empêcher son progrès, car c'est une loi de la politique CP de choix. Le paquet …… 15e 
{meilleurs voeux de bonheur, —Corr.|des gens de la région, leur fait honneur. Ce sera la premie- | ue les états jeunes tendent à se centraliser en vieillissant. ] “Aliments Gïllespie pour les 
a A F re fois qu’il parlera à notre jeunesse. | _ Cette centralisation peut nous être favorable ou défavorable, selon l'in- “| | l 1e veaux. Sac de 24 1bs 95e 
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ce n’est pas en notre pouvoir, I1 faut plutôt accepter Ia Centralisation com- 
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ainsi que les parents et amis de l'Est 
de vouloir bien accepter leurs plus 
sincères remerciements pour le ma- 


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prie de remercier en son nom et 
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